Pascal Gentil ne s’en cache plus. À 47 ans, le double médaillé olympique de taekwondo se dit prêt à enfiler le costume de ministre des Sports. Le Martiniquais nous l’a confirmé lors d’un entretien express.
Le tutoiement a peut-être été utilisé pour la dernière fois avec lui. Dans quelques jours, Pascal Gentil pourrait changer d’univers. La star du taekwondo entrerait dans une autre arène. Politique, celle-là. Tout est parti d’une tribune du Martiniquais dans le JDD, le 20 juin dernier. Suivie d’une interview dans le quotidien sportif l’Equipe. Pascal Gentil y affirmait que le sport devait rester prioritaire. Roxana Maracineau, l’actuelle Ministre a dû apprécier. Avant de présenter les grandes lignes de son programme s’il devait remplacer cette dernière lors d’un prochain remaniement.
Et depuis ? Silence radio ou presque. Contacté aujourd’hui, Pascal Gentil commence par nous répondre qu’il ne souhaite pas s’exprimer. Puis se ravise. Et annonce un brin goguenard : "J’ai poussé un cri pour le sport français. Je ne suis candidat à rien. Je suis juste prêt à retrousser mes manches pour la France. Nous avons la chance d’avoir un Président qui sait trancher. Il choisira."
Candidat à rien mais tout disposé à constituer son cabinet. Pascal Gentil, pas encore ministre des Sports s’y voit déjà. Et pour le Martiniquais, le plus vite sera le mieux car il y a urgence : "La gouvernance du sport français a été remaniée. Très bien. Il faut maintenant repenser le sport français. Et pour cela, il faut quelqu’un qui sache rassembler. Je pense avoir démontré cette qualité par le passé."
Le programme est vaste. Encore un peu vague aussi. Et demandera du temps. Or si un remaniement a bien lieu début juillet, ce poste de ministre des Sports sera occupé un peu moins de deux ans. Hypothèse inenvisageable pour un Pascal Gentil résolument ambitieux : "Quand je dis qu’il faut repenser le sport français, je pense à 2021, à 2024 avec les JO de Paris mais également aux années suivantes. Si j’ai la chance d’être nommé ministre des Sports, qui vous dit que ce ne sera que pour deux ans ? Faites-moi confiance. Nous allons sauver le sport tricolore… dans la durée."
Et depuis ? Silence radio ou presque. Contacté aujourd’hui, Pascal Gentil commence par nous répondre qu’il ne souhaite pas s’exprimer. Puis se ravise. Et annonce un brin goguenard : "J’ai poussé un cri pour le sport français. Je ne suis candidat à rien. Je suis juste prêt à retrousser mes manches pour la France. Nous avons la chance d’avoir un Président qui sait trancher. Il choisira."
Prêt à livrer combat
Alors que le nouveau gouvernement de Jean Castex devrait être annoncé ce week-end, Pascal Gentil paraît serein en début de semaine. Depuis plusieurs jours, sa page Twitter regorge de tweets politiques. Ce nouveau combat ne lui fait pas peur : "Je bénéficie de nombreux réseaux dans les domaines sportifs, mais également économiques et politiques. Pour réussir, il faut savoir s’entourer. Je saurai tout à fait constituer un cabinet avec des gens de confiance et des professionnels envoyés par l’Elysée."Candidat à rien mais tout disposé à constituer son cabinet. Pascal Gentil, pas encore ministre des Sports s’y voit déjà. Et pour le Martiniquais, le plus vite sera le mieux car il y a urgence : "La gouvernance du sport français a été remaniée. Très bien. Il faut maintenant repenser le sport français. Et pour cela, il faut quelqu’un qui sache rassembler. Je pense avoir démontré cette qualité par le passé."
Le programme est vaste. Encore un peu vague aussi. Et demandera du temps. Or si un remaniement a bien lieu début juillet, ce poste de ministre des Sports sera occupé un peu moins de deux ans. Hypothèse inenvisageable pour un Pascal Gentil résolument ambitieux : "Quand je dis qu’il faut repenser le sport français, je pense à 2021, à 2024 avec les JO de Paris mais également aux années suivantes. Si j’ai la chance d’être nommé ministre des Sports, qui vous dit que ce ne sera que pour deux ans ? Faites-moi confiance. Nous allons sauver le sport tricolore… dans la durée."