Connue en tant que choriste aux côtés d’artistes de reggae, la chanteuse Lilia Rey revient sur le devant de la scène avec un nouveau nom, Gizeh. Dans son premier single "Farafina" la Guyanaise appelle à la réconciliation des peuples.
La 1ère et Tiziana Marone•
"Quand on fait de la musique, on essaie de faire de la poésie et quelque chose de doux" affirme Gizeh, en allusion à son art.
Autrefois choriste aux côtés de grands noms du reggae (comme le chanteur ivoirien Alpha Blondy, avec qui elle a eu deux enfants, NDLR), celle que l’on connaissait sous le nom de Lilia Rey a fait sa mue artistique.
"Farafina", c'est "l'Afrique" en langue bambara (une des langues nationales du Mali, NDLR). Un continent auquel Gizeh, auteure, compositrice et interprète, tenait à rendre hommage à l’occasion de son retour sur le devant de la scène.
"Ça parle aussi de la réconciliation entre les peuples" explique Gizeh au micro de Tiziana Marone. "Parce qu’à travers le monde j’ai pu voir les dégâts que cause le fait de devoir s’identifier par notre ethnie."
Ce single annonce la sortie prochaine de son premier album. Un album dominé par le reggae, mais auquel l’artiste ne se prive pas d’ajouter de nombreuses autres influences, notamment celles de sa terre chérie, la Guyane.
"Farafina est basée sur un rythme traditionnel de Guyane, le léròl. Je voulais mettre la touche, sans vraiment qu’il y ait le rythme au tambour."