Chaque mercredi, ces dernières semaines, le Canard enchaîné sort une nouvelle révélation sur François Fillon et… sur le déontologue de l’Assemblée nationale, Ferdinand Mélin-Soucramanien. La1ère.fr fait le point sur ce qui est reproché à ce Réunionnais.
Ferdinand Mélin-Soucramanien, Réunionnais natif d’Aix-en-Provence, paraît apprécier au plus haut point la discrétion. Mais les événements qui émaillent cette campagne présidentielle le projettent sur le devant de la scène médiatique, bien malgré lui.
En clair, Ferdinand Mélin-Soucramanien a continué à être professeur de Droit, en assurant moins d’heures de cours, pour le même salaire et il a touché en plus un salaire de déontologue : soit 5 800 brut par mois, comme professeur et 4 100 brut en tant que déontologue. Regardez ci-dessous l’œil du 20heures qui explique parfaitement l’affaire :
L’Oeil du 20h : 14/03/2017
L’université de Bordeaux a écrit à l’Assemblée nationale pour obtenir une compensation, "mais cela n’a pas été possible". Quant au déontologue, il a officiellement demandé il y a quelques jours une autorisation pour ce cumul.
Le palmipède doute encore une fois d’une sanction de la part du déontologue qui a cosigné en 2016 un livre, "Le Code de l’entreprise en Outre-mer", avec un proche collaborateur de François Fillon, Olivier Magnaval, responsable des questions Outre-mer pour le candidat.
Bien peu actif
En ces temps troublés, le métier de déontologue à l’assemblée nationale n’est pas de tout repos pour ce professeur de Droit constitutionnel. Et la discrétion n’est pas forcément une qualité. C’est d’ailleurs, ce qu’a reproché Le Canard Enchaîné à ce déontologue que le palmipède trouve bien peu actif.Acte 1 : Saisine du 10 février
Le 10 février dernier, Ferdinand Mélin-Soucramanien a été saisi par les députés de la majorité pour vérifier si les activités de François Fillon au sein de la société 2F Conseil étaient légales, alors qu’il était parlementaire. Sur ce dossier, le déontologue a estimé que "les activités de François Fillon ne relevaient pas du conflit d’intérêts".Acte 2 : Cumul de salaires
Le Canard Enchainé a commencé à s’intéresser de près au déontologue de l’Assemblée nationale. Il est apparu que l’universitaire réunionnais n’a jamais demandé l’autorisation de cumuler deux activités et deux salaires.Le déontologue de l’Assemblée nationale, Ferdinand Mélin-Soucramanien, épinglé par le Canard, pour cumul de salaireshttps://t.co/XNrDjfnp2W
— La1ere.fr (@la1ere) 1 mars 2017
En clair, Ferdinand Mélin-Soucramanien a continué à être professeur de Droit, en assurant moins d’heures de cours, pour le même salaire et il a touché en plus un salaire de déontologue : soit 5 800 brut par mois, comme professeur et 4 100 brut en tant que déontologue. Regardez ci-dessous l’œil du 20heures qui explique parfaitement l’affaire :
L’Oeil du 20h : 14/03/2017
L’université de Bordeaux a écrit à l’Assemblée nationale pour obtenir une compensation, "mais cela n’a pas été possible". Quant au déontologue, il a officiellement demandé il y a quelques jours une autorisation pour ce cumul.
Acte 3 : Déontologue préféré des Républicains ?
Ce mercredi 15 mars, le Canard enchaîné pilonne encore une fois "le déontologue préféré des Républicains". Le journal satirique se moque de la saisine de Ferdinand Mélin-Soucramanien concernant l’affaire des costumes de François Fillon. Un règlement interne de l’Assemblée nationale précise en effet que tout cadeau supérieur à 150 euros doit être déclaré au déontologue. Or François Fillon aurait reçu des costumes pour une valeur de plus de 40 000 euros.Le palmipède doute encore une fois d’une sanction de la part du déontologue qui a cosigné en 2016 un livre, "Le Code de l’entreprise en Outre-mer", avec un proche collaborateur de François Fillon, Olivier Magnaval, responsable des questions Outre-mer pour le candidat.
Juriste pour les enfants de la Creuse
Le 16 février dernier, le nom de Ferdinand Mélin-Soucramanien avait été cité, mais cette fois dans un tout autre domaine. Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer l’avait officiellement nommé conseiller juriste auprès de la commission des enfants de la Creuse. Une commission dans laquelle tous les membres sont bénévoles et qui est chargée de faire la lumière sur l’histoire de ces enfants transférés dans l’hexagone de 1963 à 1982.Ericka Bareigts nomme Ferdinand Melin-Soucramanien, juriste de la Commission des enfants de La Creuse. pic.twitter.com/Hhz5SJmwg5
— La1ere.fr (@la1ere) 16 février 2017