Vindémia, filiale du distributeur français Casino à La Réunion, est visé par l'Autorité de la concurrence, dans le cadre d'une procédure pour pratiques anticoncurrentielles dans le département français de l'océan Indien, selon le magazine spécialisé dans la distribution LSA.
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Casino a déjà été assigné mardi soir par le ministère de l'Economie devant le tribunal de commerce de Paris pour des pratiques commerciales présumées illicites dans le cadre des négociations commerciales annuelles avec ses fournisseurs.
"Selon nos informations, la filiale de Casino dans l'océan Indien, Vindémia, fait également l'objet d'une procédure de la part de l'Autorité de la concurrence pour pratiques anticoncurrentielles sur l'Ile de la Réunion", indique mercredi le magazine spécialisé dans la distribution LSA, sur son site internet. Contactés par l'AFP, ni l'Autorité de la concurrence ni Casino n'ont souhaité commenter ces informations.
Ces opérations concernaient des entreprises "suspectées d'avoir mis en oeuvre des pratiques anticoncurrentielles", indiquait alors l'Autorité, refusant toutefois de préciser quelles enseignes avaient été visées et pour quelles pratiques. A La Réunion, le secteur de la distribution est dominé par les grands groupes français, en particulier Carrefour et Casino, via sa filiale Vindemia.
"Suite à de grandes difficultés rencontrées il y a plusieurs années, le groupe Caillé a adossé ses achats à Casino/Vindémia pour assurer sa survie, ce qui constitue un point litigieux pour l'Autorité de la Concurrence", explique le magazine. Par ailleurs "toujours selon nos informations, les démêlés du groupe Casino avec les questions de centrale d'achat et de rapport avec les fournisseurs ne sont pas terminés, puisqu'une autre procédure, diligentée cette fois par la Commission Européenne, serait en cours", conclut l'article.
"Selon nos informations, la filiale de Casino dans l'océan Indien, Vindémia, fait également l'objet d'une procédure de la part de l'Autorité de la concurrence pour pratiques anticoncurrentielles sur l'Ile de la Réunion", indique mercredi le magazine spécialisé dans la distribution LSA, sur son site internet. Contactés par l'AFP, ni l'Autorité de la concurrence ni Casino n'ont souhaité commenter ces informations.
"Visites et saisies inopinées"
Le 2 février, L'Autorité de la concurrence avait annoncé que "des opérations de visites et saisies inopinées" avaient été menées par ses services dans les secteurs "de l'approvisionnement et de la distribution de produits de grande consommation" à La Réunion.Ces opérations concernaient des entreprises "suspectées d'avoir mis en oeuvre des pratiques anticoncurrentielles", indiquait alors l'Autorité, refusant toutefois de préciser quelles enseignes avaient été visées et pour quelles pratiques. A La Réunion, le secteur de la distribution est dominé par les grands groupes français, en particulier Carrefour et Casino, via sa filiale Vindemia.
"Dénonciation des fournisseurs"
LSA indique mercredi avoir "eu vent de perquisitions des enquêteurs dans les locaux de Vindémia et du groupe Caillé, sur dénonciation des fournisseurs". Vindémia et Caillé, présent dans l'automobile et l'alimentaire et franchisé Leader Price (une des enseignes du groupe Casino) à La Réunion, représenteraient plus de 50% du marché réunionnais de la distribution, selon LSA."Suite à de grandes difficultés rencontrées il y a plusieurs années, le groupe Caillé a adossé ses achats à Casino/Vindémia pour assurer sa survie, ce qui constitue un point litigieux pour l'Autorité de la Concurrence", explique le magazine. Par ailleurs "toujours selon nos informations, les démêlés du groupe Casino avec les questions de centrale d'achat et de rapport avec les fournisseurs ne sont pas terminés, puisqu'une autre procédure, diligentée cette fois par la Commission Européenne, serait en cours", conclut l'article.