La flamme sous l’Arc de triomphe à Paris a été ravivée ce vendredi en hommage au Réunionnais Roland Garros, mort au combat le 5 octobre 1918. Marie-Antoinette Lefèvre-Garros, veuve de l’arrière petit-neveu du célèbre aviateur participait à cette cérémonie.
Un siècle après sa mort (le 5 octobre 1918), Roland Garros fait l’objet d’un hommage organisé par la fédération française de tennis. L’illustre aviateur réunionnais (1888-1918) a en effet donné son nom au tournoi de tennis qui fait rêver tous les joueurs du monde.
Ravivage de la flamme
Le président de la FFT Bernard Giuducelli, le président de la Région Réunion, Didier Robert, la veuve de l’arrière petit-neveu de Roland Garros, Marie-Antoinette Lefévre-Garros ont assisté à cette cérémonie. Regardez ci-dessous le FacebookLive de la cérémonie :
Pionnier de l'aviation
Roland Garros est associé au monde du tennis, mais c’est surtout sa carrière exceptionnelle d’aviateur qui l’a passionné. Ce natif de Saint-Denis de La réunion fait partie de ces pionniers un peu fous qui rêvaient avant tout de voler.
Premiers records
Roland Garros est ainsi parvenu en 1911 à monter à 4250 mètres d’altitude à bord d’un appareil Blériot, battant de près de 800 mètres le record précédent. En 1912, il se hisse à 5000 mètres puis à 5600 mètres alors que la concurrence est folle entre tous les pionniers de l'aviation.
Traversée de la Méditerranée
En 1913, le pilote réunionnais se lance dans la traversée de la Méditerranée. Un exploit qu’il parvient à réaliser et qui lui vaudra la légion d’honneur décernée par Raymond Poincaré, alors président de la République.
Première guerre mondiale
Quand la guerre éclate Roland Garros s’engage volontairement. Il consacre beaucoup de son temps à la technique. Les appareils français ne sont pas synchronisés pour tirer, un comble en temps de guerre. Roland Garros sera le premier pilote de l’aviation française à disposer d’un avion équipé d’une mitrailleuse fixe tirant à travers l’hélice. En 1915, il remporte trois combats aériens face aux Allemands.
Mort au combat
Le 18 avril 1915, le célèbre réunionnais est fait prisonnier. En février 1918, il parvient avec un camarade à s’évader du fort du "Kavalier Scharnhorst" de Magdebourg. Il veut repartir au combat. Le 5 octobre 1918, son avion explose en plein vol de retour d’un combat aérien au-dessus de Saint-Morel dans les Ardennes, près de Vouziers où il est enterré. Il avait presque 30 ans, à un jour près.
Panthéonisation ?
Aujourd'hui des associations, la Fédération française de tennis ainsi que le président de la Région Réunion militent pour la panthéonisation de Roland Garros. En juillet dernier, Didier Robert a écrit une lettre au président Emmanuel Macron afin que la dépouille de ce héros réunionnais entre au Panthéon.