Football : pour s'en sortir, le FC Nantes et ses Ultramarins comptent sur le travail et l'orgueil

Antoine Kombouaré entraîneur du FC Nantes
Surpris par leur déroute samedi 29 avril en finale de la Coupe de France (5-1), les Canaris, qui comptent dans leurs rangs plusieurs Ultramarins, se sont retrouvés lundi après-midi pour se parler, travailler et relever la tête. Leur prochain match mercredi à Brest sera crucial pour le maintien.

Vainqueurs de la Coupe de France 2022, les hommes d'Antoine Kombouaré espéraient rééditer leur exploit de la saison dernière. Mais ce fut une énorme déception pour le FC Nantes qui s'est incliné 5 à 1 face au TFC samedi soir.

Alors pour essayer de tourner la page de la défaite, l'entraîneur calédonien a organisé ce lundi après-midi une réunion, une séance d'entraînement et de l'analyse vidéo.

Le temps est compté avant le match de mercredi mais le défenseur Jean-Charles Castelletto, visiblement remonté, a été clair : "Je m'en fous, je veux juste gagner". "Ça nous a blessé cette finale [...].On ne veut plus revivre ce sentiment de honte", a-t-il ajouté, encore marqué par l'absence de réaction des Canaris après les deux premiers buts toulousains samedi.

La réaction de Marcus Coco

Sur leurs trois derniers matches de L1, ils avaient déjà été menés 2-0 avant de réagir, même si ça n'a pas toujours suffi. "Maintenant, on a les yeux ouverts, il ne faut pas faire n'importe quoi", a insisté le défenseur.

Samedi soir, certaines déclarations avaient laissé entrevoir des tensions. "Si on avait été un vrai groupe, on serait revenu", a ainsi lancé le milieu guadeloupéen Marcus Coco.

"Ce qui est important, c'est que ça sorte et ensuite on se remet au boulot", a expliqué Kombouaré lundi. "Dans notre vestiaire, il y a de la testostérone, ça bouge un peu, moi je suis un peu sanguin. C'est comme une famille, on s'engueule, ça peut s'accrocher un peu. Mais je préfère 1.000 fois ça aux gens qui ne parlent pas", a-t-il insisté, estimant même que ça ne chauffait "pas assez".

"C'est l'orgueil qui va parler"

Plus que tout, l'entraîneur veut éviter de voir ses joueurs la tête basse : "C'est un moment compliqué, mais il faut que je rassure tout le monde. On n'est pas malade, on est en très bonne santé. On a l'avenir de notre club dans les pieds".

Selon lui, trois victoires suffiront sur les six derniers matches pour éviter la 17e place et la relégation, qui se jouera entre Brest, Nantes, Strasbourg et Auxerre. "Il ne faut pas paniquer mais ça va être dur". Surtout que Nantes reste sur huit matches sans victoires en L1.

Pour Castelletto, "il n'y a pas de tensions mais il faut donner un peu plus à cette équipe. Que des personnes qui parlent moins parlent un peu plus. Que des personnes qui courent moins courent un peu plus". "C'est l'orgueil qui va parler. Il nous reste six matches pour qu'un club aussi grand reste en L1. Six matches dans une carrière... Nous, par rapport au club, on n'est rien du tout", a-t-il insisté.