"Début avril 2022, nous allons réimprimer France-Antilles directement à la Martinique", explique Claude Perrier, le directeur général de "France-Antilles" au Journal du Dimanche ce 21 novembre. Il évoque un investissement de 6,5 millions d'euros "autour d'une imprimante numérique". Une partie du financement viendra de l'état, complète-t-il.
Une version papier en Guyane et en région parisienne
Depuis avril 2020, c'est en Guadeloupe que sont fabriqués les exemplaires destinés à la Martinique. Une localisation de l'imprimerie qui a des conséquences sur l'heure de bouclage pour que le journal soit disponible le lendemain matin dans l'île voisine. "Ça complique souvent la couverture de l'actualité, regrette Claude Perrier. Sans compter les 3 000 euros par jour de transport aérien et l'empreinte environnementale."
La Guadeloupe pourrait également passer à l'impression numérique et un hebdo papier pourrait être lancé en Guyane. Depuis un an, France-Guyane est disponible tous les vendredis sur internet. Autre nouveauté : une édition de France-Antilles en région parisienne le week-end. Encore à la réflexion, le projet pourrait voir le jour avant les Jeux Olympiques de Paris en 2024.
Disparition et renaissance
Le 1er février 2020, le journal annonçait en une la disparition de sa version papier après l'annonce de sa liquidation judiciaire deux jours plus tôt. Xavier Niel, fondateur de Free et propriétaire ou actionnaire de différents titres de presse, avait rapidement fait une offre de reprise. Le 1er avril 2020, le journal était ainsi relancé sur le numérique, et une version papier reprenait en juin 2020, en Guadeloupe et en Martinique.
Le 1er septembre 2020, Claude perrier avait été nommé directeur général du groupe. L'ancien PDG de la Provence et de Corse Matin l'avait annoncé sur Twitter.
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