La victoire sans appel de François Fillon à la primaire de la droite et du centre a entraîné des réactions contrastées chez les politiques et les personnalités des Outre-mer.
François Fillon sera donc le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle. Le candidat LR a largement remporté la primaire face à Alain Juppé, en obtenant 59% des suffrages dans les Outre-mer, contre 67% à l'échelle nationale.
Il y a d'abord, les soutiens, qui évidemment affichent pleinement leur satisfaction. C'est le cas de Samia Badat-Karam, la vice-présidente du Comité Outre-mer chez les Républicains, qui a également une pensée pour Nicolas Sarkozy, le candidat qu'elle soutenait lors du premier tour de la primaire.
Et puis il y a ceux qui n'ont aucun atome crochu avec le programme de François Fillon, à l'instar de la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts. Selon elle, la vision des Outre-mer défendue par l'ancien Premier ministre est paternaliste. "Il défend l'idée archaïque d'une France divisée et repliée sur elle-même", ajoute-t-elle dans un tweet.
Il y a d'abord, les soutiens, qui évidemment affichent pleinement leur satisfaction. C'est le cas de Samia Badat-Karam, la vice-présidente du Comité Outre-mer chez les Républicains, qui a également une pensée pour Nicolas Sarkozy, le candidat qu'elle soutenait lors du premier tour de la primaire.
Plus mesuré, le président de la Polynésie Edouard Fritch, qui soutenait Alain Juppé, a exprimé sur le plateau de Polynésie 1ere son "inquiétude" après la victoire de François Fillon.Bravo @FrancoisFillon pour ce score sans appel. Pensée pour @NicolasSarkozy qui a reconstruit et remis sur pied notre famille politique pic.twitter.com/KNiwntvxPL
— Samia BADAT-KARAM (@samiabadat) 27 novembre 2016
Et puis il y a ceux qui n'ont aucun atome crochu avec le programme de François Fillon, à l'instar de la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts. Selon elle, la vision des Outre-mer défendue par l'ancien Premier ministre est paternaliste. "Il défend l'idée archaïque d'une France divisée et repliée sur elle-même", ajoute-t-elle dans un tweet.
Le député socialiste de la Guadeloupe et ancien ministre des Outre-mer Victorin Lurel partage sensiblement le même avis, tout en s'inquiétant de la "défaite idéologique de la gauche"#PrimaireDroite #Fillon défend une vision paternaliste des #Outremer et l'idée archaïque d'une France divisée et repliée sur elle même
— Ericka Bareigts (@ebareigts) 27 novembre 2016
Et enfin, le président du Cran Louis-George Tin, lapidaire, s'est exprimé via une simple image…La victoire de Fillon est celle de la pensée réactionnaire. C'est le signe de la défaite idéologique de la gauche :on repart à l'assaut .
— Victorin LUREL (@VictorinLurel) 28 novembre 2016