L’actualité est riche en éruptions volcaniques spectaculaires notamment à Hawaii ou encore au Guatemala. L'éruption du volcan Fuego dans ce pays et son bilan très lourd (à ce jour près de 100 morts, 200 disparus) n'étonnent pas totalement les spécialistes.
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Les raisons sont liées à la nature de cette éruption qui s'apparente à celle de la Montagne Pelée en Martinique. Elle est bien différente et plus dangereuse que celle actuellement du Kilauea à Hawaii, ou récemment du Piton de la Fournaise à la Réunion. Alors, quels sont les principaux types d’éruptions volcaniques ?
Comme les décrit Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue à l’université d'Orsay, « les éruptions explosives projettent des cendres, des blocs, ou ce qu'on appelle des nuées ardentes, des nuages brûlants redoutables. C'est dû au fait que le magma est visqueux il est riche en gaz, donc il explose ».
Des éruptions explosives, typiques de l’Amérique centrale comme des Antilles, liées donc à ce magma spécial. Il résulte de certains mouvements très lents, des plaques de la croute terrestre. Ces mouvements rendent la « grande région péricaraïbe (de l’Amérique centrale aux Petites Antilles) extrêmement sismique et volcanique », rappelle le volcanologue qui explique que Côté ouest, la plaque Pacifique des Cocos, « plonge sous la plaque Caraïbe », au niveau de l’Amérique Centrale, et de l'autre côté, c’est la plaque Atlantique qui plonge aussi sous la plaque caraïbe au niveau des Antilles. Ces mouvements s’accompagnent de réactions chimiques modifiant donc la nature du magma.
Jacques-Marie Bardintzeff parle d’ « un magma beaucoup plus fluide qui coule. Donc des coulées bien sûr qui sont inexorables, qui détruisent tout, comme actuellement à Hawaii, mais qui sont assez lentes. Donc les gens ont le temps d'évacuer. A Hawaii, il n'y a pas de victime ». Des volcans effusifs dont l'activité, en général régulière, facilite la surveillance, et permet des anticipations plus précises.
L'éruption explosive
Les éruptions volcaniques se répartissent en deux catégories principales. Violente, l'éruption du Fuego au Guatemala, rappelle, à plus petite échelle, celle de la Montagne Pelée en Martinique, dont les nuées ardentes avaient tué 29.000 personnes en 1902. Dans ce cas, On parle donc, entre autres, d'éruption de type péléen, grise, ou encore explosive.Comme les décrit Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue à l’université d'Orsay, « les éruptions explosives projettent des cendres, des blocs, ou ce qu'on appelle des nuées ardentes, des nuages brûlants redoutables. C'est dû au fait que le magma est visqueux il est riche en gaz, donc il explose ».
Des éruptions explosives, typiques de l’Amérique centrale comme des Antilles, liées donc à ce magma spécial. Il résulte de certains mouvements très lents, des plaques de la croute terrestre. Ces mouvements rendent la « grande région péricaraïbe (de l’Amérique centrale aux Petites Antilles) extrêmement sismique et volcanique », rappelle le volcanologue qui explique que Côté ouest, la plaque Pacifique des Cocos, « plonge sous la plaque Caraïbe », au niveau de l’Amérique Centrale, et de l'autre côté, c’est la plaque Atlantique qui plonge aussi sous la plaque caraïbe au niveau des Antilles. Ces mouvements s’accompagnent de réactions chimiques modifiant donc la nature du magma.
Volcans dits intraplaques
Seconde grande catégorie d'éruptions, avec les volcans dits intraplaques : ils ne se situent donc pas au niveau d’un chevauchement de plaques. Ils recouvrent simplement des points dits chauds de la terre, comme à la Réunion, ou à Hawaii. Moins redoutables, leurs éruptions sont dites effusives ou rouges.Jacques-Marie Bardintzeff parle d’ « un magma beaucoup plus fluide qui coule. Donc des coulées bien sûr qui sont inexorables, qui détruisent tout, comme actuellement à Hawaii, mais qui sont assez lentes. Donc les gens ont le temps d'évacuer. A Hawaii, il n'y a pas de victime ». Des volcans effusifs dont l'activité, en général régulière, facilite la surveillance, et permet des anticipations plus précises.