Pari réussi pour John Gabilou ! Le crooner polynésien a donné un grand spectacle sur la mythique scène de l’Olympia à Paris, dimanche soir. C’était son rêve, il l’a partagé avec plusieurs centaines de fans pendant 2h30. A la sortie, tous étaient unanimes : "que du bonheur!"
30 ans qu’il n’avait plus mis les pieds dans l’hexagone. Depuis les années 80, Gabilou donne la plupart de ses concerts dans le Pacifique, de Tahiti à l’Australie, en passant par la Nouvelle-Zélande et même jusqu’aux Etats-Unis. Pour son grand retour en métropole, il a choisi la salle mythique de l’Olympia, là où, autrefois, il avait vu Jacques Brel en concert. Une scène qu’il a déjà foulée dans les année 70, alors qu’il chantait en première partie de Charles Aznavour.
Pendant 2h30 dimanche soir, le chanteur de 73 ans enchaine avec punch ses plus grands succès, en tahitien, en français ou en anglais et propose quelques titres plus personnels en wallisien et en marquisien notamment. Une trentaine de chanson au total. Sur scène, Gabilou déclare son amour à Bora-Bora et égrène, avec une certaine nostalgie, les souvenirs d’une carrière longue de 54 ans. Comme ce culte qu’il voue à Elvis Presley, son "idole", ou cette troisième place à l’Eurovision en 1981 avec le titre Humanahum et sa fierté d’avoir "représenté la France". "L’Eurovision pour moi, ça a été le plus beau souvenir de ma carrière artistique."
Sur scène, Gabilou a été rejoint par sa fille, pour un titre. Depuis 2009, Hianau s’investit dans la carrière de son chanteur de père. Ce concert à l’Olympia, c’est elle qui l’a géré de A à Z. "C’est une grosse responsabilité parce que c’est un homme très fort, avec un gros caractère. Il faut savoir anticiper ce qu’il veut." La fille d’Hianau est, elle aussi, montée sur scène pour partager quelques instants de danse tahitienne. Comme l’un des fils de Gabilou venu partager une chanson avec son père.
"C’est une personne qui aime son île, qui aime représenter son île. Il veut faire découvrir tout le Pacifique. C’est formidable," explique un spectateur. Mission réussie ce dimanche soir, à Paris où une tornade venue du Pacifique Sud a soufflé sur l’Olympia.
Regardez les premières minutes du concert
Pendant 2h30 dimanche soir, le chanteur de 73 ans enchaine avec punch ses plus grands succès, en tahitien, en français ou en anglais et propose quelques titres plus personnels en wallisien et en marquisien notamment. Une trentaine de chanson au total. Sur scène, Gabilou déclare son amour à Bora-Bora et égrène, avec une certaine nostalgie, les souvenirs d’une carrière longue de 54 ans. Comme ce culte qu’il voue à Elvis Presley, son "idole", ou cette troisième place à l’Eurovision en 1981 avec le titre Humanahum et sa fierté d’avoir "représenté la France". "L’Eurovision pour moi, ça a été le plus beau souvenir de ma carrière artistique."
Un concert en famille
Dimanche soir, Gabilou n’était pas seul. Avec son orchestre, il a fait danser la troupe de son épouse, Moeata. Débarqués 48h plus tôt seulement avec dans leurs valises costumes traditionnels et fleurs tahitiennes, la vingtaine de danseurs a assuré le spectacle, malgré la fatigue et le décalage horaire. Chacune de leurs prestations a enthousiasmé la salle de l’Olympia, à trois quart pleine.Sur scène, Gabilou a été rejoint par sa fille, pour un titre. Depuis 2009, Hianau s’investit dans la carrière de son chanteur de père. Ce concert à l’Olympia, c’est elle qui l’a géré de A à Z. "C’est une grosse responsabilité parce que c’est un homme très fort, avec un gros caractère. Il faut savoir anticiper ce qu’il veut." La fille d’Hianau est, elle aussi, montée sur scène pour partager quelques instants de danse tahitienne. Comme l’un des fils de Gabilou venu partager une chanson avec son père.
54 ans de carrière et des fans partout dans le monde
Dans le public, beaucoup de Tahitiens mais aussi des Wallisiens, des Calédoniens, des métropolitains, et même des Brésiliens. Stéphane et Christine Toofa sont venus tout spécialement de Vendée. Ils ont fait 500 kilomètres pour assister à ce concert, offert par leurs enfants. D'autres viennent de Bayonne. A la sortie de la salle, après 2h30 d’un voyage à travers le monde, les spectateurs sont unanimes : "C’était trop génial !" "Que du bonheur !" "Qu’il revienne vite !""C’est une personne qui aime son île, qui aime représenter son île. Il veut faire découvrir tout le Pacifique. C’est formidable," explique un spectateur. Mission réussie ce dimanche soir, à Paris où une tornade venue du Pacifique Sud a soufflé sur l’Olympia.