Gendarme tué en Guyane : le tireur présumé mis en examen et écroué

Démantèlement d'un site d'orpaillage par les militaires
L'auteur présumé du tir sur un gendarme du GIGN, tué lors d'une opération contre l'orpaillage illégal fin mars en Guyane, avait été interpellé samedi dans la forêt guyanaise après avoir fait part de son intention de se rendre.

L'homme, âgé de 20 ans et de nationalité brésilienne, a été transféré en Martinique où il a été mis en examen et placé en détention provisoire jeudi, selon le parquet de Fort-de-France. 

"Il se trouvait dans une situation assez catastrophique dans la forêt", a précisé Clarisse Taron, la procureure de la République de Fort-de-France, lors d'un point presse en début de semaine, ajoutant que l'homme s'était dénoncé "en demandant en échange d'avoir la vie sauve".

Présenté jeudi à un juge d'instruction de la JIRS (juridiction interrégionale spécialisée) de Fort-de-France, l'individu a été mis en examen pour homicide volontaire en bande organisée et association de malfaiteurs. Il a été placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Ducos en Martinique.

Interpol recherche 4 Brésiliens

En parallèle, les autorités sont à la recherche de quatre Brésiliens dont les photos ont été diffusées par Interpol et relayées par les médias brésiliens. Ils sont soupçonnés de faire partie de la faction criminelle qui aurait tué le gendarme du GIGN Arnaud Blanc, le 25 mars dernier.

Ce dernier est décédé alors qu'il participait à une opération contre l'orpaillage illégal sur le site clandestin de Dorlin, au cœur de la Guyane, non loin de Maripasoula. Pacsé, le militaire de 35 ans était père de deux enfants.

Lors d'une cérémonie d'hommage, le 31 mars, Emmanuel Macron a salué la mémoire d'un homme "souriant et libre", d'un "soldat de la loi".