Par décret du président de la République, le général de brigade aérienne Jean-Marc Vigilant, qui est d’origine martiniquaise, a été nommé directeur de l’Ecole de guerre de Paris. Cet officier supérieur et d'expérience, au CV impressionnant, prendra ses fonctions à partir du 27 juillet 2020.
C’est un homme au CV bien rempli et au patronyme idoine pour son métier. Le général de brigade aérienne Jean-Marc Vigilant, qui est d'origine martiniquaise, est un militaire de terrain qui a beaucoup bourlingué, notamment au sein de l’Opération Chammal (Irak, Koweit, Jordanie, Qatar, Émirats Arabes Unis…), ainsi qu’en Bosnie et au Tchad. Il totalise quelque 2900 heures de vols sur des Mirages F1 et 2000, et plus de 30 missions de guerre. En juillet 2020, il sera le nouveau directeur de l’Ecole de guerre de Paris, qui forme les meilleurs officiers supérieurs des armées françaises et de pays alliés. Sa nomination est parue au Journal officiel du 17 juin.
Né en 1967, Jean-Marc Vigilant rejoint l’Ecole de l’air de Salon-de-Provence, grande école d’officiers pilotes et d’ingénieurs, à l’âge de 19 ans. Il en sort pilote de chasse et ingénieur en 1990, avant d’être affecté à Cambrai dans un escadron de défense aérienne. Après avoir été un temps responsable du centre d’entraînement au combat du Centre d’expériences aériennes militaires de Mont-de-Marsan, il est reçu en 2001 au concours de l’Ecole de guerre, puis s’installe pour un an à Madrid comme officier d’échange à l’Ecole supérieure des forces armées espagnoles.
En 2010, il prend la direction de la base aérienne de Dijon-Longvic jusqu’en 2015, avant de rejoindre Norfolk aux Etats-Unis comme assistant au Commandement interallié de l'OTAN chargé de la transformation. En 2018, Jean-Marc Vigilant devient général de brigade aérienne. A la fin juillet de la même année, dans le cadre de l’Opération Chammal en Irak, il occupe le poste de représentant de la France auprès du commandement interallié et interarmées de l’opération internationale "Inherent Resolve" (chargée de détruire Daech) réparti entre l’Irak et le Koweït. Il sera également directeur des opérations civiles et militaires et du retour d’expérience au sein de l’état-major de cette coalition. Vu le parcours du général Vigilant, on peut raisonnablement penser qu'il est fin prêt à prendre la tête de l'Ecole de guerre.
Né en 1967, Jean-Marc Vigilant rejoint l’Ecole de l’air de Salon-de-Provence, grande école d’officiers pilotes et d’ingénieurs, à l’âge de 19 ans. Il en sort pilote de chasse et ingénieur en 1990, avant d’être affecté à Cambrai dans un escadron de défense aérienne. Après avoir été un temps responsable du centre d’entraînement au combat du Centre d’expériences aériennes militaires de Mont-de-Marsan, il est reçu en 2001 au concours de l’Ecole de guerre, puis s’installe pour un an à Madrid comme officier d’échange à l’Ecole supérieure des forces armées espagnoles.
De l'OTAN à l'Opération Chammal
En 2002, il dirige un escadron de chasse à Reims, avant de participer pour quelques mois à l’Opération Epervier au Tchad. Alors au grade de lieutenant-colonel, il rejoint en 2005 la Délégation aux affaires stratégiques du ministère de la Défense, où il est chargé entre autres d’analyser les enjeux politico-militaires et de participer à l’élaboration de la politique de défense de la France pour la ministre de l’époque Michèle Alliot-Marie. Deux ans plus tard, il passe colonel et retourne en Espagne pour une mission de coopération avec le ministère de la défense de ce pays.En 2010, il prend la direction de la base aérienne de Dijon-Longvic jusqu’en 2015, avant de rejoindre Norfolk aux Etats-Unis comme assistant au Commandement interallié de l'OTAN chargé de la transformation. En 2018, Jean-Marc Vigilant devient général de brigade aérienne. A la fin juillet de la même année, dans le cadre de l’Opération Chammal en Irak, il occupe le poste de représentant de la France auprès du commandement interallié et interarmées de l’opération internationale "Inherent Resolve" (chargée de détruire Daech) réparti entre l’Irak et le Koweït. Il sera également directeur des opérations civiles et militaires et du retour d’expérience au sein de l’état-major de cette coalition. Vu le parcours du général Vigilant, on peut raisonnablement penser qu'il est fin prêt à prendre la tête de l'Ecole de guerre.