Le gouvernement acceptera "volontiers" une commission d'enquête parlementaire sur la gestion de l'ouragan Irma, a indiqué lundi le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, alors que la ministre des Outre-mer Annick Girardin mettait elle en garde contre les critiques "déplacées".
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"Nous, nous sommes pour l'évaluation, et donc nous acceptons volontiers une commission parlementaire", a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb sur France 2, après les critiques de tous bords politiques sur la gestion de l'ouragan.
"Aujourd'hui on pense que le temps est à la construction. Toutes celles et tous ceux qui veulent aider, si (...) M. Mélenchon, M. Ciotti, veulent lancer un grand appel à la reconstruction de l'île, qu'ils veulent aider les élus de l'île, nous sommes tout à fait d'accord", a-t-il aussi dit.
Interrogée sur France Inter depuis Pointe-à-Pitre, la ministre des Outre-mer Annick Girardin a pour sa part affirmé qu'elle répondrait aux questions si une commission parlementaire était "souhaitée". "En tant que ministre, je suis là pour répondre à leurs questions, je le ferai, mais j'espère qu'il n'y aura pas des polémiques qui ne serviront à rien", a-t-elle dit.
"L'Etat doit rendre des comptes, quand il y a des questions c'est le rôle des parlementaires de les poser (...) je respecte leur position, mais il y a certaines critiques qui aujourd'hui sont un peu déplacées", a-t-elle estimé. "Il vaudrait mieux éviter de polémiquer immédiatement sur ces catastrophes", a appelé sur Radio classique le président de l'Assemblée François de Rugy.
"Après, qu'il y ait une commission d'enquête parlementaire je trouverais ça tout à fait normal. Chaque groupe peut créer au moins une commission d'enquête parlementaire par an donc il n'y a aucun problème", a-t-il expliqué, demandant cependant à ce que soient abordées la question des "causes" de la catastrophe naturelle, des "alertes (...) bien données", selon lui, et "l'anticipation pour tout ce qui touche aux secours et à la protection des personnes".
"Les bonnes décisions"
Dimanche, le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a proposé une commission d'enquête parlementaire "pour savoir si l'on a prépositionné des forces militaires et civiles en nombre suffisant". Le député LR Eric Ciotti a fait une proposition similaire, reprochant un "défaut d'anticipation" et "une défaillance de l'Etat". "Ils verront combien les équipes étaient mobilisées", a répondu M. Collomb, se disant confiant que "dès le départ", le gouvernement avait pris "les bonnes décisions". Regardez l'interview de Gérard Collomb :"Aujourd'hui on pense que le temps est à la construction. Toutes celles et tous ceux qui veulent aider, si (...) M. Mélenchon, M. Ciotti, veulent lancer un grand appel à la reconstruction de l'île, qu'ils veulent aider les élus de l'île, nous sommes tout à fait d'accord", a-t-il aussi dit.
"Je suis là pour répondre"
Interrogée sur France Inter depuis Pointe-à-Pitre, la ministre des Outre-mer Annick Girardin a pour sa part affirmé qu'elle répondrait aux questions si une commission parlementaire était "souhaitée". "En tant que ministre, je suis là pour répondre à leurs questions, je le ferai, mais j'espère qu'il n'y aura pas des polémiques qui ne serviront à rien", a-t-elle dit.
"L'Etat doit rendre des comptes"
"L'Etat doit rendre des comptes, quand il y a des questions c'est le rôle des parlementaires de les poser (...) je respecte leur position, mais il y a certaines critiques qui aujourd'hui sont un peu déplacées", a-t-elle estimé. "Il vaudrait mieux éviter de polémiquer immédiatement sur ces catastrophes", a appelé sur Radio classique le président de l'Assemblée François de Rugy."Après, qu'il y ait une commission d'enquête parlementaire je trouverais ça tout à fait normal. Chaque groupe peut créer au moins une commission d'enquête parlementaire par an donc il n'y a aucun problème", a-t-il expliqué, demandant cependant à ce que soient abordées la question des "causes" de la catastrophe naturelle, des "alertes (...) bien données", selon lui, et "l'anticipation pour tout ce qui touche aux secours et à la protection des personnes".