La "gilet jaune" martiniquaise, Priscillia Ludosky, dans la manifestation du 1er Mai à Paris

Priscillia Ludosky lors de l'Acte V de la manifestation des "Gilets jaunes" à Paris, le 15 décembre 2018.
Plusieurs milliers de personnes manifestaient ce mercredi 1er Mai, à Paris. L'une des porte-paroles des "Gilets Jaunes", Priscillia Ludosky, faisait partie du cortège.
Plusieurs milliers de personnes manifestaient ce mercredi 1er mai partout en France. Ils étaient 151 000, dont 16 000 à Paris, selon un décompte du ministère de l'intérieur à 14h. Selon un comptage des médias, les manifestants étaient 40 000 à Paris, et selon la CGT, 80 000. Le cortège syndical parisien, à l'appel de la CGT, FSU, Solidaires, l'Unef (étudiants), l'UNL (lycéens) et FO, s'est élancé vers 14h30 de Montparnasse pour rejoindre la place d'Italie. La Martiniquaise Priscillia Ludosky, l'une des porte-paroles des "gilets jaunes" faisait partie du défilé.

"Dans la continuité du mouvement des Gilets Jaunes, c'est important d'être là aujourd'hui car nous défendons les conditions de vie des citoyens qui sont aussi salariés, a expliqué Priscillia Ludosky. C'est important de montrer que nous sommes mobilisés sur tous les sujets". Selon Priscillia Ludosky, "Emmanuel Macron n'a pas répondu à toutes nos interrogations".
 

Je ne l'ai jamais entendu parler de la synthèse des résultats du vrai débat, c’est-à-dire des propositions des "gilets jaunes" et de d'autres citoyens. Je trouve cela dommage car on voit bien que les mesures prononcées sont en décalage avec ce qui avait été revendiqué depuis le début.


Alors que la mobilisation des "gilets jaunes" s'essouffle ces dernières semaines, Priscillia Ludosky veut poursuivre le combat, mais d'une autre manière. 

Regardez son interview ci-dessous  :
©la1ere
 

Des heurts entre "black blocs" et forces de l'ordre à Paris  

Si l'ambiance était plutôt calme en général en province, à Paris des heurts entre "black blocs" et forces de l'ordre ont eu lieu dès le début de la mobilisation. Dans la capitale, 206 placements en garde à vue étaient comptabilisées à 16h, selon le parquet. Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, a été contraint de quitter le cortège de tête avant que la manifestation syndicale parisienne du 1er mai, après avoir été pris à partie par des radicaux.