Objectif 20.000 tonnes de nickel en 2017
Yvan Glasenberg annonce que 600 millions de dollars supplémentaires seront sans doute investis sur le site industriel du Koniambo, entre autres pour reconstruire l'un des deux fours inopérant en raison d’un défaut de fabrication. L'objectif de Glencore ? Relancer la production de la ligne numéro 2 en 2018 qui sera aussi l'année de la consultation référendaire en Nouvelle-Calédonie. L'usine du Nord doit atteindre son rythme de croisière en 2020 avec une production de 55.000 tonnes de Ferronickel destinées à la production asiatique d'acier inoxydable haut de gamme.
« La reconstruction du four numéro 2 de KNS commencera en janvier 2017. Le coût total de l’opération sera de 200 millions de dollars ».
Yvan Glasenberg en réponse à une question pendant l'Investor Day
Un maintien assumé. Le PDG de Glencore a fait le saut sans filet. La cure d'austérité et les mesures de réduction des coûts ont été sévères. Mis à mal en 2015 par la chute des prix des premières premières, Glencore a redressé la barre. Le groupe minier et de courtage en métaux industriels a donc pris une décision attestant de sa sortie de crise.
Le 24 novembre dernier, le Président de la province Nord de la Nouvelle-Calédonie avait pu annoncer que l'usine du Nord était sauvée. Paul Neaoutyine venait d'être reçu par le Premier ministre à Paris. Manuel Valls lui avait confirmé le maintien du dispositif de défiscalisation qui permet à Glencore de conserver 200 millions d'euros. Un gros chèque qui a sans doute pesé dans la décision finale de la multinationale anglo-suisse. Yvan Glasenberg avait fait le déplacement à Paris pour s'en assurer auprès de Paul Neaoutyine.