Le préfet de Mayotte a appelé lundi au dialogue pour venir à bout du conflit social qui paralyse l'approvisionnement en carburant dans l'île, alors que le député LR de Mayotte Mansour Kamardine s'inquiète d'un "pourrissement de la situation".
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Des salariés de Total à Mayotte sont en grève depuis le 11 août pour réclamer une évolution de leurs rémunérations et de meilleures conditions de travail, entraînant d'importants problèmes d'approvisionnement.
Dans un communiqué, le préfet de Mayotte, Frédéric Veau, a indiqué avoir décidé samedi "de faire sortir six camions citernes bloqués au dépôt de Longoni depuis plus d'une semaine, dans l'unique objectif de permettre le ravitaillement des stations-services, des barges et amphidromes et des services de transport".
"L'État est pleinement mobilisé afin d'accompagner ces discussions de façon impartiale et de veiller à ce qu'un esprit de compromis se construise", assure la préfecture. Dans une question écrite adressée au gouvernement lundi, le député Mansour Kamardine s'est de son côté inquiété des "conséquences prévisibles et imprévisibles de la grève" sur "l'ensemble de l'économie, déjà peu florissante du territoire".
"Le service minimum est difficilement assuré, entraînant de très fortes tensions au sein d'une population qui se sent prise en otage", déplore le député.
Dans un communiqué, le préfet de Mayotte, Frédéric Veau, a indiqué avoir décidé samedi "de faire sortir six camions citernes bloqués au dépôt de Longoni depuis plus d'une semaine, dans l'unique objectif de permettre le ravitaillement des stations-services, des barges et amphidromes et des services de transport".
Administrations et entreprises au ralenti
"Depuis le début du conflit, la préfecture de Mayotte tient des réunions quotidiennes afin d'organiser, dans la limite des possibilités, le ravitaillement des véhicules prioritaires et des particuliers pour garantir la continuité des services publics et en particulier des services d'urgence", ajoute le communiqué qui souligne que "la seule issue à ce conflit passe par la voie de la négociation"."L'État est pleinement mobilisé afin d'accompagner ces discussions de façon impartiale et de veiller à ce qu'un esprit de compromis se construise", assure la préfecture. Dans une question écrite adressée au gouvernement lundi, le député Mansour Kamardine s'est de son côté inquiété des "conséquences prévisibles et imprévisibles de la grève" sur "l'ensemble de l'économie, déjà peu florissante du territoire".
Service minimum "difficilement" assuré
"Les administrations et les entreprises sont au ralenti ou à l'arrêt. Les sept stations-services qui alimentent le territoire et qui sont gérées directement par la société Total sont fermées", détaille-t-il."Le service minimum est difficilement assuré, entraînant de très fortes tensions au sein d'une population qui se sent prise en otage", déplore le député.