Guadeloupe-Paris: deux hôtesses de l'air au tribunal pour trafic de drogue

Deux ex-hôtesses d'Air France sont jugées cette semaine pour un trafic de drogue entre les Antilles et la métropole. Elles comparaissent au côté de neuf autres personnes pour leur implication présumée dans un trafic de cannabis et cocaïne qui s'est déroulé en 2015 et 2016. 
Sylvie C., détenue, et Jennifer B., sous contrôle judiciaire, comparaissent au côté de neuf autres personnes pour leur implication présumée dans un trafic de cannabis et cocaïne qui s'est déroulé en 2015 et 2016 au Tribunal de Paris.
 

De Pointe-à-Pitre à Orly: rappel des faits

L’enquête sur cet important trafic de drogue entre la Guadeloupe et l’aéroport d’Orly avait démarré en avril 2015. Le coup de filet, mené par la brigade des stups de Paris.

Le réseau s'approvisionnait à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, et la drogue était récupérée à l'aéroport d'Orly. 

Un an plus tard, en mai, les deux hotesses d’Air France –qui seraient mère et fille-  avaient été interpellées : une perquisition dans un appartement de la région parisienne avait permis la saisie de 36 kilos de cocaïne et de 110 000 euros en liquide . Du matériel pour conditionner la marchandise avait aussi été retrouvé. Ecoutez le rappel des faits par Julie Straboni de France Ô la radio:

Des hôtesses de l'air comparaissent au tribunal pour leur implication dans un trafic de drogue


Réseau familial

Ce réseau était constitué des membres d'une même famille. Sur les huit personnes interpellées à l'époque, six avaient déjà été présentées à la justice.

Parmi elles, quatre avaient été incarcérées, dont une des deux hôtesses de l'air. L'autre a été remise en liberté et placée sous contrôle judiciaire.


Jugement attendu vendredi

Les deux hôtesses ne réalisaient pas les mêmes rotations. L'une est soupçonnée d’avoir officier comme nourrice -c’est-à dire qu’elle gardait la drogue- quand deux fils sont, quant à eux, soupçonnés d’être des revendeurs.

Les mises en examen portent sur l'importation, le transport, l'association de malfaiteurs et la détention de produits stupéfiants.

Le jugement devrait tomber vendredi 5 juillet.