Deux mineurs de 15 et 17 ans ont été mis en examen et incarcérés mercredi après deux agressions distinctes contre des enseignantes à leur domicile, a indiqué jeudi un communiqué du procureur de la République.
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Les deux mineurs, natifs de Saint-Laurent du Maroni, ont été mis en examen pour "vol avec arme, agression sexuelle, tentative de vol avec effraction en réunion" avant d'être placés en détention provisoire. Les faits dont ils sont accusés se sont déroulés sur la commune de Grand Santi, isolée entre fleuve et forêt à la frontière du Suriname sans voie terrestre vers le littoral guyanais.
La victime avait alors remis 420 euros aux deux individus "qui tentaient à plusieurs reprises de conduire la victime dans la chambre à coucher". Elle avait résisté et avait été blessée à la main, avec une ITT de 10 jours.
Les résultats de l'analyse ADN ont permis "de confondre les deux mineurs" qui ont "reconnu les faits", selon la même source. Les deux jeunes ont indiqué "avoir décidé de s'attaquer à des femmes seules d'origine métropolitaine", les considérant comme "des proies plus faciles", a encore noté le procureur.
Blessée à la main
Dans la soirée du 20 janvier 2017, une enseignante de Grand Santi avait été "agressée à son domicile par deux individus porteurs d'un couteau, qui la menaçaient et lui touchaient le sexe et les fesses par-dessus les vêtements", a indiqué le procureur.La victime avait alors remis 420 euros aux deux individus "qui tentaient à plusieurs reprises de conduire la victime dans la chambre à coucher". Elle avait résisté et avait été blessée à la main, avec une ITT de 10 jours.
Analyse ADN
Deux jours plus tard, une autre enseignante de Grand Santi avait été "victime d'une tentative de vol avec effraction en pleine nuit à son domicile par deux individus qui prenaient la fuite suite aux cris de la victime", selon le procureur.Les résultats de l'analyse ADN ont permis "de confondre les deux mineurs" qui ont "reconnu les faits", selon la même source. Les deux jeunes ont indiqué "avoir décidé de s'attaquer à des femmes seules d'origine métropolitaine", les considérant comme "des proies plus faciles", a encore noté le procureur.