Une fusée Soyouz doit décoller dans la nuit de mardi à mercredi de Kourou en Guyane pour mettre en orbite un satellite météorologique pour Eumetsat, l'organisme européen responsable du développement des systèmes météos satellitaires.
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Son nom : Metop-C. Il est le troisième et dernier satellite d'un programme dédié à la météorologie appliquée, a précisé dans un communiqué la société de services de lancement.
Il partira à bord d'une fusée Soyouz dont le décollage est prévu à 21h47 heure de Kourou (00h47 GMT, 01h47 heure de Paris). La durée de la mission (du décollage à la séparation des satellites) est d'environ une heure.
Metop-A avait été lancé en 2006, Metop-B en 2012, tous deux depuis Baïkonour au Kazakhstan. Une nouvelle génération de satellite, MetOp-SG, sera lancée à partir de 2021.
D'une masse totale au lancement de 4.084 kg, Metop-C, conçu pour opérer cinq ans, sera placé à 811 kilomètres d'altitude sur une orbite passant par les pôles, avec à son bord neuf instruments dont le français IASI.
Le lancement sera le huitième de l'année pour Arianespace et le deuxième en 2018 avec le lanceur Soyouz depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG).
Selon les conclusions de la commission d'enquête, rendues publique jeudi, le dysfonctionnement qui a causé l'accident serait dû à une "déformation" d'un capteur lors de l'assemblage de la fusée à Baïkonour.
Oleg Skorobatov, directeur du principal institut de recherche de l'industrie spatiale en Russie, a précisé jeudi que les prochaines fusées Soyouz devant décoller de Baïkonour et du cosmodrome français de Kourou seront "révisées".
Il partira à bord d'une fusée Soyouz dont le décollage est prévu à 21h47 heure de Kourou (00h47 GMT, 01h47 heure de Paris). La durée de la mission (du décollage à la séparation des satellites) est d'environ une heure.
Gagner en précision
Le programme, qui associe l'Agence Spatiale Européenne (ESA) et l'organisation Eumetsat, fournit des données permettant d'une part d'effectuer des prévisions météorologiques de 12 heures à 10 jours à l'avance, et d'autre part de réaliser des études climatiques et environnementales.Metop-A avait été lancé en 2006, Metop-B en 2012, tous deux depuis Baïkonour au Kazakhstan. Une nouvelle génération de satellite, MetOp-SG, sera lancée à partir de 2021.
Embarqué sur Metop A, B et bientôt C, #IASI mesure la température et l'humidité 2 fois par jour en tous points du globe, ainsi que la concentration d'une vingtaine de gaz. Ces données sont utilisées pour vérifier et améliorer les modèles de prévision climatiques et météo pic.twitter.com/nVfDDoWkny
— CNES (@CNES) 3 novembre 2018
Renforcer, optimiser et compléter
La mission de Metop-C, développé et construit par Airbus Defence and Space, sera de "renforcer, d'optimiser et de compléter" les deux autres satellites de la série "toujours opérationnels", a indiqué Arianespace.D'une masse totale au lancement de 4.084 kg, Metop-C, conçu pour opérer cinq ans, sera placé à 811 kilomètres d'altitude sur une orbite passant par les pôles, avec à son bord neuf instruments dont le français IASI.
Surveillance du climat
Également embarqué sur MetOp-A et MetOp-B, l'instrument "mesure outre la température et l'humidité de l'atmosphère, plus de 25 composants atmosphériques avec une très grande précision et il participe à la surveillance du climat", a indiqué le Centre national d'études spatiales (CNES).Le lancement sera le huitième de l'année pour Arianespace et le deuxième en 2018 avec le lanceur Soyouz depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG).
Deuxième lancement après un échec
Le dernier lancement d'une fusée Soyouz, qui avait eu lieu le 11 octobre depuis Baïkonour au Kazakhstan, s'était soldé par un échec. Le vol vers la Station spatiale internationale de Nick Hague et Alexeï Ovtchinine avait été interrompu deux minutes après le décollage, déclenchant l'éjection automatique de la capsule avec les deux hommes.Selon les conclusions de la commission d'enquête, rendues publique jeudi, le dysfonctionnement qui a causé l'accident serait dû à une "déformation" d'un capteur lors de l'assemblage de la fusée à Baïkonour.
Oleg Skorobatov, directeur du principal institut de recherche de l'industrie spatiale en Russie, a précisé jeudi que les prochaines fusées Soyouz devant décoller de Baïkonour et du cosmodrome français de Kourou seront "révisées".