Selon une étude portant sur un échantillon de 421 personnes, plus d’un quart des orpailleurs illégaux (22,3%) véhiculent le paludisme. La majorité des Guyanais vivant sur le littoral est épargnée par cette maladie contre laquelle l’Organisation mondiale de la santé entend lutter.
Selon une étude rendue publique par le bulletin épidémiologique de veille sanitaire, les orpailleurs illégaux sont particulièrement touchés par le paludisme (22,3%). Depuis la flambée des cours de l’or en 1980, la Guyane attire de nombreux chercheurs d’or venus du Brésil et dans une moindre mesure du Suriname. Ces hommes vivent et travaillent clandestinement dans la forêt.
Certains militaires français qui participent à des opérations de lutte contre l’orpaillage illégal ont d’ailleurs contractés le paludisme. Le paludisme est en effet présent dans les forêts profondes de la Guyane et les orpailleurs illégaux y sont confrontés d’autant plus qu’ils ne consultent pas les centres de soins guyanais. Ainsi, le paludisme peut prospérer. Regardez cette vidéo explicative sur le paludisme :
L’éloignement des sites d’orpaillage illégaux (3 à 4 jours de marche ou de pirogue) ainsi que la peur des forces de l’ordre empêche ces garimpeiros (chercheurs d’or brésiliens) de se soigner correctement. Par ailleurs, des anti-paludiques sont vendus au marché noir sur ces sites illégaux. Il est donc compliqué de s’en procurer.
Les populations autochtones, les Amérindiens et les Noirs-marrons, sont elles aussi touchées par cette maladie. Toutefois de sérieux progrès ont été réalisés. Grâce, entre autres, à la généralisation de médicaments à base de dérivés de l’artémisinine (ACT) et à la distribution massive de moustiquaires, le nombre de cas déclarés de paludisme a chuté ces dix dernières années, passant de 4 479 cas en 2005 à 434 en 2015.
Certains militaires français qui participent à des opérations de lutte contre l’orpaillage illégal ont d’ailleurs contractés le paludisme. Le paludisme est en effet présent dans les forêts profondes de la Guyane et les orpailleurs illégaux y sont confrontés d’autant plus qu’ils ne consultent pas les centres de soins guyanais. Ainsi, le paludisme peut prospérer. Regardez cette vidéo explicative sur le paludisme :
L’éloignement des sites d’orpaillage illégaux (3 à 4 jours de marche ou de pirogue) ainsi que la peur des forces de l’ordre empêche ces garimpeiros (chercheurs d’or brésiliens) de se soigner correctement. Par ailleurs, des anti-paludiques sont vendus au marché noir sur ces sites illégaux. Il est donc compliqué de s’en procurer.