Au lendemain d'une arrivée mouvementée en Guyane, Emmanuel Macron a promis vendredi la mise en œuvre des engagements pris au printemps après un conflit social sans précédent, tout en prévenant que l'État ne céderait pas aux pressions, au cours d'une conférence de presse à Cayenne.
•
Le président faisait référence aux manifestations organisées jeudi, au premier jour de sa visite, par le collectif Pou Lagwiyann dékolé (Pour que la Guyane décolle). Celles-ci ont dégénéré en incidents qui ont duré plusieurs heures dans la nuit.
Devant la presse, M. Macron a précisé que l'"intégralité des deux premiers volets" des accords conclus en avril "seront appliqués" et que "la parole de l'Etat sera tenue". Il faisait référence au plan de 1,08 milliard d'euros signé sous la présidence de François Hollande.
S'agissant de "la demande complémentaire", à hauteur de 2,1 milliards, "il y avait un engagement à étudier les propositions qui sont faites et j'ai réitéré hier (jeudi) cet engagement à étudier", a-t-il dit.
"La Guyane subit des violences inacceptables", a affirmé le chef de l'Etat, assurant que tous les engagements en matière de sécurité "seront tenus". "Mais j'ai décidé, au-delà, de les accélérer, les (déploiements des) renforts à venir seront donc achevés plus vite que prévu".
"Je ne me laisserai pas guider cet agenda de sécurité par celles et ceux qui créent eux-mêmes l'insécurité comme ils l'ont manifesté hier soir", a cependant prévenu le chef de l'Etat, en référence aux affrontements qui ont opposé dans la nuit de jeudi à vendredi à Cayenne des manifestants aux forces de l'ordre. "La République ne cède pas aux gens qui sont en cagoule", a-t-il affirmé ensuite en réponse à une question.
LIVE | Pour une transformation efficace et durable du quotidien des Guyanais, présentation des axes de développement https://t.co/mwVtqExW1B
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 27 octobre 2017
Devant la presse, M. Macron a précisé que l'"intégralité des deux premiers volets" des accords conclus en avril "seront appliqués" et que "la parole de l'Etat sera tenue". Il faisait référence au plan de 1,08 milliard d'euros signé sous la présidence de François Hollande.
S'agissant de "la demande complémentaire", à hauteur de 2,1 milliards, "il y avait un engagement à étudier les propositions qui sont faites et j'ai réitéré hier (jeudi) cet engagement à étudier", a-t-il dit.
"Renforts" de forces de sécurité
Emmanuel Macron a annoncé vendredi à Cayenne que l'augmentation des moyens de la sécurité prévue en Guyane serait "accélérée", et que le déploiement des renforts à venir serait donc achevé "plus vite que prévu"."La Guyane subit des violences inacceptables", a affirmé le chef de l'Etat, assurant que tous les engagements en matière de sécurité "seront tenus". "Mais j'ai décidé, au-delà, de les accélérer, les (déploiements des) renforts à venir seront donc achevés plus vite que prévu".
"La République ne cède pas aux gens qui sont en cagoule"
M. Macron a ainsi indiqué que "90 gendarmes seront déployés dès 2018". En outre, "entre mai 2016 et septembre 2017, 84 policiers et adjoints de sécurité supplémentaires ont été affectés en Guyane" et "22 nouveaux seront affectés d'ici à février prochain", a-t-il ajouté."Je ne me laisserai pas guider cet agenda de sécurité par celles et ceux qui créent eux-mêmes l'insécurité comme ils l'ont manifesté hier soir", a cependant prévenu le chef de l'Etat, en référence aux affrontements qui ont opposé dans la nuit de jeudi à vendredi à Cayenne des manifestants aux forces de l'ordre. "La République ne cède pas aux gens qui sont en cagoule", a-t-il affirmé ensuite en réponse à une question.