La France affronte la Croatie ce soir pour valider officiellement son ticket pour les demi-finales de l'Euro-2018 à Zagreb, là même où les Bleus avaient battu les Croates dans une ambiance survoltée en finale du Mondial-2009. Didier Dinart et Cédric Sorahindo vont vivre un nouveau moment historique.
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Le match est entré dans l’Histoire de l’équipe de France de handball. En 2009, les Bleus affrontaient la croatie en finale du Mondial. "C'est un moment qui marque à vie", se souvient Cédric Sorhaindo, le pivot martiniquais de l'équipe et l'un des rescapés de ce sacre avec Michaël Guigou, Nikola Karabatic et Luc Abalo. "Revenir dans cette salle, c'est historique."
"Je me rappelle les portables et les piles qui tombaient sur le terrain, le public qui pousse son équipe. Ce sont des fanatiques", raconte le désormais capitaine Cédric Sorhaindo, au moment de retrouver la Croatie pour valider officiellement la qualification des Bleus en demi-finales de l'Euro-2018.
"Quand tu reçois sur un terrain des briquets, des pièces, même des téléphones portables, c’est que la rencontre se passe au mieux, poursuit le sélectionneur des Bleus, interviewé par Eric Cintas de La 1ère/France Ô ce mercredi matin. Ça veut dire que le public est fâché et qu’à ce moment de la rencontre, on est dans une bonne position !"
Une ambiance hostile...
Devant plus de 15.000 spectateurs bouillants, les Bleus, sacrés champions olympiques un an plus tôt à Pékin, avaient dominé la Croatie 24-19 après un duel très rugueux et particulièrement serré."Je me rappelle les portables et les piles qui tombaient sur le terrain, le public qui pousse son équipe. Ce sont des fanatiques", raconte le désormais capitaine Cédric Sorhaindo, au moment de retrouver la Croatie pour valider officiellement la qualification des Bleus en demi-finales de l'Euro-2018.
... qui a galvanisé les Bleus
Didier Dinart était lui aussi de cette finale historique gagnée face à la Croatie. "On avait reçu des briquets aussi, on avait tout reçu. On avait fait les courses pour rentrer à la maison, on en a profité", se remémore le Guadeloupéen, devenu, quant à lui, sélectionneur des Bleus. Mais cette ambiance hostile avait surtout galvanisé les joueurs. "On joue au haut niveau pour vivre des moments comme ça!"Interview de Didier Dinart
"Quand tu reçois sur un terrain des briquets, des pièces, même des téléphones portables, c’est que la rencontre se passe au mieux, poursuit le sélectionneur des Bleus, interviewé par Eric Cintas de La 1ère/France Ô ce mercredi matin. Ça veut dire que le public est fâché et qu’à ce moment de la rencontre, on est dans une bonne position !"