Déjà qualifiés pour le dernier carré, les Français vont terminer la phase de poules du Mondial de handball par un match sans enjeu contre la Croatie, mercredi (18h00) à Cologne, avec pour objectif de rester dans le bon rythme.
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Les Bleus excluent tout calcul destiné à éviter tel ou tel adversaire en demi-finale vendredi à Hambourg. De toute façon, le contexte s'y prête peu car les Allemands, leur billet eux aussi en poche, joueront en dernier contre l'Espagne (20h30), au même moment qu'aura lieu le match décisif dans l'autre groupe, Danemark-Suède, à Herning (Danemark).
A Cologne, la France devra faire mieux contre la Croatie que l'Allemagne contre l'Espagne pour terminer à la première place du groupe, ou faire le même résultat en remontant son retard au goal-average (+5 pour les Allemands).
Cédric Sorhaindo, blessé, par Nikola Karabatic, et Nicolas Claire par Melvyn Richardson.
Les Français ont d'ores et déjà l'assurance de jouer à domicile un éventuel tournoi de qualification olympique pour les Jeux de Tokyo. Mais bien sûr, le mieux serait d'obtenir tout de suite le billet en étant champions du monde pour la troisième fois d'affilée dimanche à Herning.
Quel adversaire ?
L'adversaire pour une place en finale, qui ne sera donc connu que mercredi vers 22h00, sera le Danemark, la Norvège ou la Suède, dans l'ordre de probabilités. La logique voudrait que les Danois, les seuls à avoir tout gagné jusqu'à maintenant, éliminent les Suédois et s'assurent la première place devant la Norvège, dont le match face à la Hongrie s'annonce un peu moins compliqué. Mais d'autres scénarios existent. Didier Dinart, l'entraineur des Experts, n'affiche aucune préférence. Il est interviewé par Eric Cintas :A Cologne, la France devra faire mieux contre la Croatie que l'Allemagne contre l'Espagne pour terminer à la première place du groupe, ou faire le même résultat en remontant son retard au goal-average (+5 pour les Allemands).
"Ne pas calculer"
"L'objectif, c'est de ne pas calculer", a coupé court le sélectionneur Didier Dinart. "Quand cette équipe est à 100% de son potentiel et qu'elle n'a rien à se reprocher à l'issue d'une rencontre, en général le scénario est favorable. Avec tout ce qui a été montré pendant cette campagne on ne doit redouter personne". Le message a été parfaitement reçu par les joueurs. "On a envie de garder un bel état d'esprit et de la confiance en continuant sur notre lancée. On a gagné le dernier Mondial sans calculer en étant invaincus. A nous de nous occuper de nos problèmes et les autres s'occuperont des leurs", dit le pivot Ludovic Fabregas. Même tonalité du coté de Cédric Sorhaindo, qui est resté avec les Experts malgré sa blessure. Il est interviewé par Eric Cintas (France Ô / Outre-mer la 1ère) :Un repos qui fait du bien
Par rapport à son futur rival, la France aura eu l'avantage d'avoir quatre jours sans match décisif avant la demi-finale, contre un seul. "Ca change de l'enchaînement des matches qu'on a eu en si peu de temps (7 en 9 jours, 6 gagnés et 1 nul, ndlr). On avait bien besoin de repos, ça nous fait du bien. C'est un match qui va nous permettre de nous remettre dedans avec moins de pression que s'il déterminait la place en demi-finale", dit l'ailier Mathieu Grébille. Les Bleus ont beaucoup fait tourner et ne déplorent aucun blessé. "C'est ma philosophie. Il faut utiliser la profondeur de banc pour pouvoir durer dans une compétition", explique Dinart, qui a déjà fait deux changements dans les seize en remplaçantCédric Sorhaindo, blessé, par Nikola Karabatic, et Nicolas Claire par Melvyn Richardson.
Les Français ont d'ores et déjà l'assurance de jouer à domicile un éventuel tournoi de qualification olympique pour les Jeux de Tokyo. Mais bien sûr, le mieux serait d'obtenir tout de suite le billet en étant champions du monde pour la troisième fois d'affilée dimanche à Herning.