Hollande promet de défendre les intérêts de Saint-Pierre-et-Miquelon

François Hollande a reçu Annick Girardin (à dr) et Karine Claireux à l'Elysée mercredi 24 juillet 2013.
Le Président de la République a reçu Annick Girardin et Karine Claireaux, élus de Saint-Pierre-et-Miquelon, mercredi 24 juillet à l'Elysée. Une réunion organisée pour évoquer l'extension du plateau continental de l'archipel. 
Le président François Hollande a promis aux élus de Saint-Pierre-et-Miquelon  que la France "défendrait les intérêts" de l'archipel concernant l'extension du plateau continental. Le chef de l'Etat a reçu mercredi soir à l'Elysée les deux parlementaires de Saint-Pierre-et-Miquelon, Karine Claireaux, sénatrice-maire PS de Saint-Pierre, et la députée PRG Annick Girardin.

Dans un communiqué diffusé jeudi, l'Elysée a souligné que le président Hollande leur avait "rappelé que la France défendrait les intérêts de 
l'archipel concernant l'extension du plateau continental au large de Saint-Pierre-et-Miquelon". François Hollande leur "a confirmé l'intention de la France, à cet effet, de déposer un dossier devant la Commission des limites du plateau continental". Au cours de l'entretien, le président de la République a "pris connaissance également des projets portés par les parlementaires pour le développement de l'archipel, en particulier en matière portuaire", a ajouté l'Elysée.

Les deux élus de l'archipel, la députée Annick Girardin et la sénatrice Karine Claireaux ont réagi au micro de Radio Outremer 1ère après cette rencontre avec le Président de la République. 

Pour Annick Girardin, François Hollande "est très au fait du dossier" :

Annick Girardin

 

Karine Claireaux partage l'avis de sa collègue en estimant que le dossier, "qui dépend aussi du Canada (...) va avancer dans les prochains mois" :

Karine Claireaux

 

Un plateau continental riche en hydrocarbures

L'extension du plateau continental autour de Saint-Pierre-et-Miquelon, potentiellement riche en hydrocarbures, est un sujet de différend entre Paris et Ottawa depuis plusieurs décennies. En 1992, une décision de justice d'un tribunal d'arbitrage siégeant à New York avait délimité les frontières d'une Zone économique exclusive (ZEE) pour Saint-Pierre-et-Miquelon. Mais quand la France réclamait une ZEE de 48 000 km2 le tribunal d'arbitrage n'avait accordé que 12 400 kmà l'archipel.