Les personnels hospitaliers de 40 départements, dont Mayotte, recevront le montant maximal de la prime promise par le gouvernement en récompense de leurs efforts durant l'épidémie de coronavirus, soit 1 500 euros net, a indiqué mercredi le ministère de la Santé à l'AFP.
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Le 101e département s'ajoute à 39 autres situés essentiellement dans le nord et l'est de l'Hexagone, c'est-à-dire dans les régions les plus durement frappées par la Covid-19.
Le Premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre de la Santé, Olivier Véran, avaient annoncé mi-avril une prime de 1 500 euros "net de tout" - sans cotisations ni impôts - pour les personnels des hôpitaux "dans les départements les plus touchés".
M. Véran avait affirmé que ces sommes seraient payées "dès le mois de mai", mais le versement reste suspendu à la parution d'un décret en précisant les modalités. Ce texte "est sur le point d'être signé", a assuré mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, évoquant un règlement "sur les paies de mai ou juin".
Départements les plus touchés
Tous ceux d'Ile-de-France (huit départements), Grand Est (dix), Bourgogne-Franche-Comté (huit) et Hauts de France (cinq) sont ainsi inclus dans la liste. Quatre départements d'Auvergne-Rhône-Alpes (Drôme, Loire, Rhône, Haute-Savoie) y figurent également, ainsi que l'Eure-et-Loir, les Bouches-du-Rhône, les deux départements de Corse et Mayotte.Le Premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre de la Santé, Olivier Véran, avaient annoncé mi-avril une prime de 1 500 euros "net de tout" - sans cotisations ni impôts - pour les personnels des hôpitaux "dans les départements les plus touchés".
Et dans les autres DOM ?
En dehors de ces zones, "les agents ayant travaillé dans les services Covid+ des hôpitaux de référence percevront également la prime de 1 500 euros", tandis que ceux "des autres services percevront une prime de 500 euros", rappelle le ministère.M. Véran avait affirmé que ces sommes seraient payées "dès le mois de mai", mais le versement reste suspendu à la parution d'un décret en précisant les modalités. Ce texte "est sur le point d'être signé", a assuré mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, évoquant un règlement "sur les paies de mai ou juin".