L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie après la publication de propos discriminatoires et diffamants diffusés via la messagerie instantanée WhatsApp par des policiers à l'encontre d'un de leurs collègues, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
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"L'IGPN a été saisie du chef de diverses infractions, notamment diffamation non publique aggravée et provocation non publique à la discrimination", a indiqué le procureur de la République de Rouen, Pascal Prache, confirmant une information de Paris Normandie.
Certains messages contenaient des propos racistes et homophobes le visant, a-t-on indiqué de même source, précisant que le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) a diligenté une enquête administrative et qu'une enquête judiciaire a également été ouverte.
Selon une autre source policière, la plainte a été déposée pour injures à caractère racial non publiques, incitation à la haine non publique et diffamation non publique. Les six fonctionnaires sont toujours en poste.
Propos racistes et homophobes
La saisine de l'IGPN fait suite à la plainte déposée en décembre contre six de ses collègues par un policier noir de l'Unité d'assistance administrative et judiciaire (UAAJ), a-t-on appris de source policière. Le policier qui a déposé plainte a eu accès à une boucle de messages WhatsApp créée par ses collègues.Certains messages contenaient des propos racistes et homophobes le visant, a-t-on indiqué de même source, précisant que le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) a diligenté une enquête administrative et qu'une enquête judiciaire a également été ouverte.
Les auteurs toujours en poste
"Des collègues ont déjà été entendus. Certains propos concernés ont été reconnus. Il y en a deux ou trois qui sont sérieusement impliqués. Les autres ont suivi par effet de groupe. Il n'y pas eu de garde à vue", a-t-on ajouté.Selon une autre source policière, la plainte a été déposée pour injures à caractère racial non publiques, incitation à la haine non publique et diffamation non publique. Les six fonctionnaires sont toujours en poste.