Révélés depuis dimanche dernier, les « Paradise papers » font la lumière sur les stratagèmes mis en place par des sociétés et des particuliers pour se soustraire à l'impôt. Parmi les théâtres de ces pratiques d'optimisation fiscale : des îles des Caraïbes.
Plus de 13 millions de documents. 381 journalistes de 95 médias internationaux. Un an d’enquête chapeautée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) . Les chiffres donnent le tournis. Les « Paradise papers », dévoilés dimanche 5 novembre et dont les révélations sortiront tout au long de la semaine, mettent en lumière les mécanismes utilisés par des entreprises, comme des particuliers, pour échapper à l’impôt.
Si de nombreuses personnalités publiques et grandes entreprises sont mises en cause, de nombreuses îles le sont aussi pour leurs législations et leurs pratiques permettant l’optimisation fiscale, c’est-à-dire l’utilisation de moyens légaux pour baisser son montant d’imposition, et voire même y échapper.
Une vingtaine d'îles sont citées dans les « Paradise papers ». Parmi elles, on compte une dizaine d’îles des Caraïbes, mais aussi l’île Maurice et certaines îles du Sud du Pacifique.
Dans les Caraïbes, les Bermudes et les îles Caïmans sont particulièrement mises sous le feu des projecteurs. Sont également citées les Bahamas, la Barbade, Trinité-et-Tobago, la Dominique ou encore Sainte-Lucie.
Les Bermudes ont été classées pire paradis fiscal au monde en 2016 par l’ONG Oxfam pour leur absence d’imposition sur les sociétés et leur opacité sur l’identité des titulaires des comptes et des sociétés implantés chez elles. En 2015, 150 entreprises sur 500 du classement Fortune 500 avaient une filiale aux Bermudes.
C’est aux Bermudes qu’a été fondé le cabinet d'avocats Appleby, d’où provient la majeure partie des documents. Les journalistes ont étudié pas moins de 6,8 millions de documents provenant des bureaux de la firme dans l’archipel caribéen. Ce mardi, de nouvelles révélations ont mentionné l’entreprise française Total comme étant l'un des gros clients du cabinet aux Bermudes, où sont installées nombres de ses filiales. Le groupe pétrolier a pu bénéficier ainsi d'exonérations d'impôts avantageuses.
Les îles Caïmans, classées deuxième pire paradis fiscal par l’ONG Oxfam, sont, elles aussi, citées pour leur législation fiscale et l’absence d’impôt sur les sociétés. C’est dans ce territoire caribéen qu’ont été faits les investissements douteux de la Reine d’Angleterre, et on y trouve également domiciliées certaines sociétés du Secrétaire au commerce américain Wilbur Ross, en affaires avec des oligarques russes malgré les sanctions américaines contre la Russie.
Si de nombreuses personnalités publiques et grandes entreprises sont mises en cause, de nombreuses îles le sont aussi pour leurs législations et leurs pratiques permettant l’optimisation fiscale, c’est-à-dire l’utilisation de moyens légaux pour baisser son montant d’imposition, et voire même y échapper.
Quelles sont les îles citées dans les « Paradise papers » ?
Une vingtaine d'îles sont citées dans les « Paradise papers ». Parmi elles, on compte une dizaine d’îles des Caraïbes, mais aussi l’île Maurice et certaines îles du Sud du Pacifique.
Dans les Caraïbes, les Bermudes et les îles Caïmans sont particulièrement mises sous le feu des projecteurs. Sont également citées les Bahamas, la Barbade, Trinité-et-Tobago, la Dominique ou encore Sainte-Lucie.
Pourquoi les Bermudes et les îles Caïmans sont-elles accusées d’être des paradis fiscaux ?
Les Bermudes ont été classées pire paradis fiscal au monde en 2016 par l’ONG Oxfam pour leur absence d’imposition sur les sociétés et leur opacité sur l’identité des titulaires des comptes et des sociétés implantés chez elles. En 2015, 150 entreprises sur 500 du classement Fortune 500 avaient une filiale aux Bermudes.
C’est aux Bermudes qu’a été fondé le cabinet d'avocats Appleby, d’où provient la majeure partie des documents. Les journalistes ont étudié pas moins de 6,8 millions de documents provenant des bureaux de la firme dans l’archipel caribéen. Ce mardi, de nouvelles révélations ont mentionné l’entreprise française Total comme étant l'un des gros clients du cabinet aux Bermudes, où sont installées nombres de ses filiales. Le groupe pétrolier a pu bénéficier ainsi d'exonérations d'impôts avantageuses.
Les îles Caïmans, classées deuxième pire paradis fiscal par l’ONG Oxfam, sont, elles aussi, citées pour leur législation fiscale et l’absence d’impôt sur les sociétés. C’est dans ce territoire caribéen qu’ont été faits les investissements douteux de la Reine d’Angleterre, et on y trouve également domiciliées certaines sociétés du Secrétaire au commerce américain Wilbur Ross, en affaires avec des oligarques russes malgré les sanctions américaines contre la Russie.