Il vient de signer un album jeunesse qui rend hommage aux éléphants, ces seigneurs de la savane. L’illustrateur marie-galantais Alex Godard participe au salon du livre jeunesse afro-caribéen à Clichy ce week-end.
Le plus beau métier du monde ? Pas de doute, pour Alex Godard, il s’agit de son métier : illustrateur. Grâce à sa profession, "il voyage beaucoup et pour pas cher !".
L’auteur et illustrateur confie avoir eu une vocation précoce. "A Marie-Galante où j’ai grandi, je passais mon temps à dessiner des super-héros : Spiderman ou Ironman". A Pointe-à-Pitre, le lycéen s’est logiquement orienté vers le dessin. Alex Godard a poursuivi ses études à Lyon à l’école Emile Colh où l’on enseigne en trois ans la BD, le dessin animé et l’illustration.
Et puis pendant deux à trois ans, le jeune illustrateur a cherché un éditeur. Pas facile… Il a fallu jongler avec la publicité en attendant une opportunité. L’éditeur Milan lui a donné sa première chance. Alex Godard a pu illustrer une histoire qui se déroulait en Afrique.
Il a ensuite écrit son propre album Le conteur d’étoiles qui racontait l’histoire d’un conteur aveugle en Guadeloupe. Alex Godard se rappelle avec tendresse de ce premier récit : "ce monsieur aveugle avait beaucoup de succès, mais un jour plus personne n’est venu l’écouter. On découvre alors que l’institutrice est arrivée dans le village avec une boite. Et dans cette boite, il y avait un poste de télévision. Tout le monde s’est alors précipité pour aller voir la télé".
Le Marie-Galantais a poursuivi l’aventure avec des albums très réussis parus chez Albin Michel tels que Maman-dlo, Maé et le lamantin, La forêt de cœur –Bouliki ou encore La case aux hibiscus rouges.
►Regardez ci-dessous notre module avec Alex Godard :
Voyager pour pas cher
Son dernier album jeunesse intitulé L’éléphante qui cherchait la pluie (Albin Michel jeunesse) l’a propulsé au pied du Kilimandjaro en Tanzanie. Il a passé des mois en compagnie d’éléphants au cœur de la savane africaine en pleine saison sèche. Il lui a fallu beaucoup se documenter sur la vie de ces animaux exceptionnels et tellement menacés.Salon du livre jeunesse afro-caribéen
Alex Godard est venu présenter ce dernier album et bien d’autres encore au salon du livre jeunesse afro-caribéen de Clichy. C’est la première fois qu’il participe à cet évènement organisé avec beaucoup d’enthousiasme par Fatoumata Dramé de l’association D’un livre à l’autre. "Je suis surpris par l’affluence que l’on voit ici", déclare-t-il à la 1ère. "D’habitude, le matin, les salons du livre démarrent tout doucement. Ici il y a de la danse, du conte, des ateliers, c’est très vivant".Campagne
Et pourtant, pour Alex Godard se rendre en région parisienne n’est pas une mince affaire. Depuis quelques années, il vit dans un village près de Macon. Après une enfance passée à Marie-Galante, il lui était difficile de vivre toute sa vie en ville. Alex Godard apprécie sa vie à la campagne entourée d’agriculteurs dont certains sont parfois "terriblement en colère". Mais l'éloignement a ses inconvénients. "Tout déplacement est devenu très compliqué", se plaint-il.
Vocation
L’auteur et illustrateur confie avoir eu une vocation précoce. "A Marie-Galante où j’ai grandi, je passais mon temps à dessiner des super-héros : Spiderman ou Ironman". A Pointe-à-Pitre, le lycéen s’est logiquement orienté vers le dessin. Alex Godard a poursuivi ses études à Lyon à l’école Emile Colh où l’on enseigne en trois ans la BD, le dessin animé et l’illustration.Et puis pendant deux à trois ans, le jeune illustrateur a cherché un éditeur. Pas facile… Il a fallu jongler avec la publicité en attendant une opportunité. L’éditeur Milan lui a donné sa première chance. Alex Godard a pu illustrer une histoire qui se déroulait en Afrique.
Le conteur d'étoiles
Il a ensuite écrit son propre album Le conteur d’étoiles qui racontait l’histoire d’un conteur aveugle en Guadeloupe. Alex Godard se rappelle avec tendresse de ce premier récit : "ce monsieur aveugle avait beaucoup de succès, mais un jour plus personne n’est venu l’écouter. On découvre alors que l’institutrice est arrivée dans le village avec une boite. Et dans cette boite, il y avait un poste de télévision. Tout le monde s’est alors précipité pour aller voir la télé".Le Marie-Galantais a poursuivi l’aventure avec des albums très réussis parus chez Albin Michel tels que Maman-dlo, Maé et le lamantin, La forêt de cœur –Bouliki ou encore La case aux hibiscus rouges.