Un achat justifié
Plus surprenant encore : le jeune homme aurait fourni à la gendarmerie des documents attestant de son achat. Forcément, sur Internet, on s'est amusé de cette histoire.
Franchement chapeau ! Un #velib a fait le trajet de Paris à Mayotte ! pic.twitter.com/ivLiQJc0R9
— Grégoire (@gregnakachdjian) 13 décembre 2018
J’ss mort y a un boug il a ramené un vélib de Paris à Mayotte
— Ewa (@NvBiiil) 13 décembre 2018
La nouvelle, relayée par la 1ère, a été reprise par d'autres médias, jusqu'à arriver aux oreilles de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Sur Twitter, elle s'est exclamée "Collector !" :
Collector ! https://t.co/T7NApYVLWi
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 18 décembre 2018
Vols réguliers
Comment s'est-il retrouvé là ? La gendarmerie ne le précise pas. Il s'agit d'un ancien modèle de Vélib',plus en circulation aujourd'hui. L'ancien exploitant, JC Decaux, a perdu les droits du marché à Paris et les 20 000 vélos de sa flotte ont été réduits en pièces détachées et recyclés. Le vélo étant ici entier, on peut imaginer qu'il s'agit d'un des 20 000 modèles volés chaque année dans la capitale. A grands renforts de coups de pieds, parfois même avec des outils, il n'est en effet pas difficile d'arracher les vélos de leurs bases ou de les récupérer lorsqu'ils sont attachés par un antivol. Une vidéo datant d'octobre 2017 montre d'ailleurs un vol réalisé en quelques minutes dans le centre de Paris.
Ils ont quand même réussi à en prendre 5. Sinon la police a mis 9 min à répondre. Poke @Anne_Hidalgo et @Velib pic.twitter.com/k4oE5KMLnB
— Jean ﻦ (@JB75004) 22 octobre 2017
Des Vélib' au Mali
En 2013, une histoire similaire avait aussi beaucoup fait sourire les internautes. La photo d'un homme posant fièrement sur un Vélib' en plein coeur de Bamako au Mali avait circulé sur les réseaux sociaux.
Un #Velib à #Bamako... Comme quoi les produits français s'exporte toujours ! pic.twitter.com/6G98vPuoF3
— Nicolas bastide (@nicoplayed) 16 juin 2013
Selon un responsable de JC Decaux, deux mille vélos ne sont jamais retrouvés sur ceux qui sont volés chaque année, a-t-il expliqué au magazine les Inrocks. Certains sont jetés à l'eau, comme ceux retrouvés lors du nettoyage du Canal Saint-Martin. D'autres finiraient donc sur un marché parallèle... et international.