Insolite : un Vélib' parisien retrouvé à Mayotte

Un Vélib' parisien retrouvé à Mayotte
Les gendarmes de Mayotte ont découvert sur l'île aux parfums un Vélib', soit un vélo du service de libre service de la ville de Paris. Une étonnante trouvaille relayée sur les réseaux sociaux. 
Les gendarmes doivent avoir l'habitude de faire de drôles de découvertes, mais il y en a qui méritent d'être partagées. A Mayotte, la brigade territoriale de Koungou a eu la surprise de trouver un cycliste circulant sur un Vélib', un de ces vélos en libre-service de la ville de Paris, soit à plus de 8000 km de sa zone d'origine !
 

Un achat justifié


Plus surprenant encore : le jeune homme aurait fourni à la gendarmerie des documents attestant de son achat. Forcément, sur Internet, on s'est amusé de cette histoire.


La nouvelle, relayée par la 1ère, a été reprise par d'autres médias, jusqu'à arriver aux oreilles de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Sur Twitter, elle s'est exclamée "Collector !" :


Vols réguliers


Comment s'est-il retrouvé là ? La gendarmerie ne le précise pas. Il s'agit d'un ancien modèle de Vélib',plus en circulation aujourd'hui. L'ancien exploitant, JC Decaux, a perdu les droits du marché à Paris et les 20 000 vélos de sa flotte ont été réduits en pièces détachées et recyclés. Le vélo étant ici entier, on peut imaginer qu'il s'agit d'un des 20 000 modèles volés chaque année dans la capitale. A grands renforts de coups de pieds, parfois même avec des outils, il n'est en effet pas difficile d'arracher les vélos de leurs bases ou de les récupérer lorsqu'ils sont attachés par un antivol. Une vidéo datant d'octobre 2017 montre d'ailleurs un vol réalisé en quelques minutes dans le centre de Paris.

 

Des Vélib' au Mali


En 2013, une histoire similaire avait aussi beaucoup fait sourire les internautes. La photo d'un homme posant fièrement sur un Vélib' en plein coeur de Bamako au Mali avait circulé sur les réseaux sociaux. 
 
Selon un responsable de JC Decaux, deux mille vélos ne sont jamais retrouvés sur ceux qui sont volés chaque année, a-t-il expliqué au magazine les Inrocks. Certains sont jetés à l'eau, comme ceux retrouvés lors du nettoyage du Canal Saint-Martin. D'autres finiraient donc sur un marché parallèle... et international.