Les lancements de trois satellites destinés à accélérer le déploiement de la 5G aux Etats-Unis auront lieu en septembre 2022 et mars 2023 depuis Kourou, en Guyane.
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Arianespace et le géant américain Intelsat ont conclu un contrat pour deux lancements de trois satellites destinés à accélérer le déploiement de la 5G aux États-Unis, a annoncé jeudi la société chargée de l'exploitation et de la commercialisation des lanceurs européens.
Les satellites Galaxy 35 et Galaxy 36, d'une masse totale de 6,2 tonnes, seront lancés sur une orbite géostationnaire en septembre 2022 à bord d'une fusée Ariane 5 tandis que le Galaxy 37, de 5,3 tonnes, sera embarqué à bord d'une fusée Ariane 6 tirée en mars 2023, détaille Arianespace. Les lancements auront lieu depuis le centre spatial européen de Kourou, situé en Guyane française.
Ce contrat représente le dixième signé par Arianespace pour Ariane 6, dont le premier vol, retardé par l'épidémie de Covid-19, est attendu en 2021.
Pour Arianespace, "c'est un contrat important avec le premier opérateur de satellites au monde. A travers ce contrat, Intelsat va vraiment nous accompagner dans la transition d'Ariane 5 vers Ariane 6", s'est félicité son président exécutif Stéphane Israël auprès de l'AFP.
Les trois satellites seront produits par Maxar Technologies. Leur calendrier de production et de lancement permet à Intelsat de respecter la procédure d'autorisation accélérée de la Commission fédérale des communications américaine (FCC) de libération du spectre en bande C, affirme Arianespace dans un communiqué. Cette procédure de la FCC vise à développer l'infrastructure du réseau 5G aux États-Unis.
Le lancement d'une partie des satellites de ce programme américain a donc une saveur particulière pour le lanceur européen. Pour y participer, Intelsat avait annoncé en mai se placer sous le régime américain des faillites (chapitre 11) afin de se restructurer à l'abri de ses créanciers.
Les investissements initiaux d'Intelsat dans le cadre de cette procédure accélérée, sont estimées par l'entreprise entre 1,6 et 1,7 milliard de dollars. Le fournisseur de services de télécommunications par satellites est en contrepartie éligible à une aide de 4,87 milliards de dollars pour avoir respecté les délais accélérés de la FCC.
Ce contrat consolide le carnet de commandes d'Arianespace, qui connaît une année compliquée en raison de l'épidémie de Covid-19 et de la faillite d'un important client, OneWeb.
Depuis le début de l'année, Arianespace a effectué trois lancements d'Ariane 5 -dont le dernier le 16 août emportait un satellite d'Intelsat-, un lancement de la fusée italienne Vega et deux lancements de Soyouz.
Les satellites Galaxy 35 et Galaxy 36, d'une masse totale de 6,2 tonnes, seront lancés sur une orbite géostationnaire en septembre 2022 à bord d'une fusée Ariane 5 tandis que le Galaxy 37, de 5,3 tonnes, sera embarqué à bord d'une fusée Ariane 6 tirée en mars 2023, détaille Arianespace. Les lancements auront lieu depuis le centre spatial européen de Kourou, situé en Guyane française.
Dixième contrat pour Ariane 6
Ce contrat représente le dixième signé par Arianespace pour Ariane 6, dont le premier vol, retardé par l'épidémie de Covid-19, est attendu en 2021.Pour Arianespace, "c'est un contrat important avec le premier opérateur de satellites au monde. A travers ce contrat, Intelsat va vraiment nous accompagner dans la transition d'Ariane 5 vers Ariane 6", s'est félicité son président exécutif Stéphane Israël auprès de l'AFP.
Les trois satellites seront produits par Maxar Technologies. Leur calendrier de production et de lancement permet à Intelsat de respecter la procédure d'autorisation accélérée de la Commission fédérale des communications américaine (FCC) de libération du spectre en bande C, affirme Arianespace dans un communiqué. Cette procédure de la FCC vise à développer l'infrastructure du réseau 5G aux États-Unis.
Le lancement d'une partie des satellites de ce programme américain a donc une saveur particulière pour le lanceur européen. Pour y participer, Intelsat avait annoncé en mai se placer sous le régime américain des faillites (chapitre 11) afin de se restructurer à l'abri de ses créanciers.
Un investissement entre 1.6 et 1.7 milliards de dollars pour Intelstat
Les investissements initiaux d'Intelsat dans le cadre de cette procédure accélérée, sont estimées par l'entreprise entre 1,6 et 1,7 milliard de dollars. Le fournisseur de services de télécommunications par satellites est en contrepartie éligible à une aide de 4,87 milliards de dollars pour avoir respecté les délais accélérés de la FCC.Ce contrat consolide le carnet de commandes d'Arianespace, qui connaît une année compliquée en raison de l'épidémie de Covid-19 et de la faillite d'un important client, OneWeb.
Depuis le début de l'année, Arianespace a effectué trois lancements d'Ariane 5 -dont le dernier le 16 août emportait un satellite d'Intelsat-, un lancement de la fusée italienne Vega et deux lancements de Soyouz.