Irma : les assureurs accepteront des déclarations tardives de sinistres aux Antilles

La ville de Marigot à Saint-Martin après le passage d'Irma.
La Fédération française de l'assurance (FFA) annonce ce vendredi 8 septembre que les victimes de dégâts provoqués par le passage de l'ouragan Irma sur les Antilles françaises pourront bénéficier d'un délai prolongé pour déclarer leurs sinistres.
Les victimes de dégâts provoqués par le passage de l'ouragan Irma sur les Antilles françaises pourront bénéficier d'un délai prolongé pour déclarer leurs sinistres, a indiqué vendredi la Fédération française de l'assurance (FFA).
 
"Les assureurs accepteront les déclarations de sinistres au-delà du délai réglementaire de 10 jours à partir de la déclaration de l'état de catastrophe naturelle", a affirmé la fédération dans un communiqué.
 

Catastrophe naturelle

La déclaration de catastrophe naturelle devrait être signée dès ce vendredi, selon le Premier ministre Edouard Philippe. La fédération ajoute que "les déclarations de sinistres pourront être faites par tous moyens : téléphone, Internet, lettre simple" et promet que "les assureurs feront preuve de compréhension quant aux moyens d'attester des dommages".
 

Les experts

Si la facture reste la règle contractuelle, tout autre justificatif - photos et témoignages notamment - pourra être présenté compte tenu des circonstances exceptionnelles de l'ouragan Irma, dont l'intensité a atteint le maximum possible pour un événement climatique de ce type, est-il précisé. "La profession, comme elle l'a fait lors des catastrophes naturelles précédentes, est en contact avec les réseaux d'experts qui interviendront dès que la situation
le permettra",
poursuit le communiqué.
 

Lourd bilan

L'ouragan Irma a fait au moins neuf morts et sept disparus dans les îles françaises des Caraïbes, selon le dernier bilan donné vendredi par le ministre français de l'Intérieur Gérard Collomb.
 
Il a par ailleurs provoqué de très lourds dégâts matériels sur ces territoires et le coût des destructions devrait largement dépasser les 200 millions d'euros pour les seules Antilles françaises, a constaté vendredi la Caisse Centrale de Réassurance.