Christophe Castaner tente d'éteindre la polémique sur la gestion du passage d'Irma. Le porte-parole du gouvernement a déclaré qu'il comprenait "parfaitement la colère" à St-Martin et St-Barthélemy, mais insisté sur les moyens déployés par l'Etat et la priorité donnée aux secours et pas aux pillages.
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Comme on lui demandait si le gouvernement avait pris la mesure du phénomène vu le sentiment d'insécurité et d'abandon d'une partie de la population, M. Castaner a répondu lors du "Grand Jury" Europe1-CNews-Les Echos qu'"évidemment nous savions depuis quelques jours que le risque était extrêmement élevé" et qu'"évidemment nous avions mis des militaires, des services de soins, de santé en mobilisation en Guadeloupe, parce qu'il aurait été inopportun de les localiser sur le site à risque".
Mais "je comprends parfaitement la colère de ceux qui ont ce sentiment d'abandon immédiat. Il y a un effet de sidération, un effet extrêmement dur psychologiquement. Vous imaginez quand vous vivez sur place et que votre maison est emportée", a assuré M. Castaner.
Dans une telle situation, "la première priorité n'est pas de se mobiliser contre les pillages mais de trouver des femmes et hommes qui ont besoin d'être sauvés", a plaidé M. Castaner.
Il insiste : "depuis quatre jours, les services publics sont hyper mobilisés".
"Il y avait 247 personnes en situation médicale grave, elles ont été immédiatement transportées et mises en sécurité sanitaire", plus "420 gendarmes immédiatement sur place, 80 policiers, 100 militaires, 550 pompiers civils et militaires", a-t-il objecté.
Il a plaidé que "c'est une île" et que "ce n'est pas possible d'évacuer 80.000 personnes en 48 heures, on a mobilisé des forces sur l'île la plus proche, la Guadeloupe, mais il faut le temps d'intervenir".
Pour autant, "je ne nie pas ce sentiment d'insécurité, il est réel (...) Il y avait 11 pharmacies, 8 ont été détruites, 3 pillées par des gens qui, face à la panique, ont fait ce qu'ils n'auraient jamais fait à aucun autre moment, mais pas seulement" ce type de personnes, selon le porte-parole.
"Des soins, des équipements d'intervention en Guadeloupe sont déjà sur place", et, maintenant les ouragans passés, "dès aujourd'hui des militaires supplémentaires vont arriver", a-t-il poursuivi.
Les secours d'abord, la fin des pillages ensuite
"Plus de 1.000 personnes sont immédiatement intervenues sur site", a souligné le porte-parole, vantant aussi "un service de sécurité civile en France d'un niveau exceptionnel".Mais "je comprends parfaitement la colère de ceux qui ont ce sentiment d'abandon immédiat. Il y a un effet de sidération, un effet extrêmement dur psychologiquement. Vous imaginez quand vous vivez sur place et que votre maison est emportée", a assuré M. Castaner.
Dans une telle situation, "la première priorité n'est pas de se mobiliser contre les pillages mais de trouver des femmes et hommes qui ont besoin d'être sauvés", a plaidé M. Castaner.
"Personne n'a pensé que c'était une île loin et qu'on n'allait pas s'en occuper"
Il insiste : "depuis quatre jours, les services publics sont hyper mobilisés".
Un sentiment d'insécurité bien réel
Alors qu'on lui demandait si la présidente du FN Marine Le Pen n'avait pas raison de dire que les moyens étaient "insuffisants" et que "rien n'avait été prévu", le porte-parole a rétorqué: "Ne prêtez pas le flanc à ce genre de commentaires de ceux qui n'ont jamais rien fait"."Il y avait 247 personnes en situation médicale grave, elles ont été immédiatement transportées et mises en sécurité sanitaire", plus "420 gendarmes immédiatement sur place, 80 policiers, 100 militaires, 550 pompiers civils et militaires", a-t-il objecté.
Il a plaidé que "c'est une île" et que "ce n'est pas possible d'évacuer 80.000 personnes en 48 heures, on a mobilisé des forces sur l'île la plus proche, la Guadeloupe, mais il faut le temps d'intervenir".
Pour autant, "je ne nie pas ce sentiment d'insécurité, il est réel (...) Il y avait 11 pharmacies, 8 ont été détruites, 3 pillées par des gens qui, face à la panique, ont fait ce qu'ils n'auraient jamais fait à aucun autre moment, mais pas seulement" ce type de personnes, selon le porte-parole.
"Des soins, des équipements d'intervention en Guadeloupe sont déjà sur place", et, maintenant les ouragans passés, "dès aujourd'hui des militaires supplémentaires vont arriver", a-t-il poursuivi.