L'Etat "a été à la hauteur" dans sa gestion du passage de l'ouragan Irma dans les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, a rétorqué dimanche la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, face aux critiques qui se multiplient sur place et en métropole.
"Jamais je ne laisserai dire que les services de l'Etat, que les services de la collectivité territoriale n'auraient pas été à la hauteur. (...) Chacun ici a fait tout ce qu'il avait à faire", a martelé Mme Girardin lors d'une conférence de presse à Saint-Martin, au moment où la gestion de crise du gouvernement est la cible de critiques de tous bords politiques, des Républicains, du FN ou de Jean-Luc Mélenchon.
"C'est la première fois qu'un cyclone est aussi important et frappe un de nos territoires français", s'est-elle justifiée.
Mais "quand on arrive sur un territoire sinistré, qu'est-ce qu'on fait d'abord? On apporte de l'aide à celui qui est en train de mourir, à celui qui a besoin d'assistance ? Ou tout de suite, on bloque tout le territoire?", a-t-elle interrogé, assurant que la sécurité était désormais "revenue sur le territoire".
Maintenant que le second ouragan, José, est passé au large des côtes sans faire de dégâts supplémentaires, Saint-Martin "entre dans une nouvelle phase", selon elle: celle de "la vie qui reprend" et de la "reconstruction".
Les secours, militaires et forces de l'ordre dépêchés sur l'île atteindront le nombre de 2.000 effectifs d'ici dimanche soir, a annoncé la ministre. Après le confinement lié à José, la priorité reste de remettre en place le pont aérien et le pont maritime, pour évacuer les blessés et les plus vulnérables.
Selon les pompiers, 300 mètres cubes d'eau doivent être distribués dans la journée de dimanche. De la nourriture va également être distribuée dans différents quartiers de l'île.
"Cette histoire n'est pas une histoire politique, (...) mais une histoire de survie", a jugé le président du conseil territorial, Daniel Gibbs, en estimant que "tout ce qui devait être fait a été fait".
Des experts doivent arriver sur l'île dans la semaine à venir pour chiffrer les dégâts et le coût de la reconstruction, selon lui. Les opérateurs travaillent à rétablir au plus vite les télécommunications, toujours coupées.
Mme Girardin, qui va quitter Saint-Martin, s'est engagée à "revenir plusieurs fois sur l'île". L'île devra se transformer pour "faire face aux cyclones qui seront de plus en plus fréquents", a-t-elle estimé.
"C'est la première fois qu'un cyclone est aussi important et frappe un de nos territoires français", s'est-elle justifiée.
Je ne laisserai personne mettre en cause des agents publics qui ont affronté une des pires catastrophes touchant notre territoire #StMartin pic.twitter.com/1frzcskHmX
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 10 septembre 2017
"La vie reprend"
Face aux pillages qui ont eu lieu à Saint-Martin après l'ouragan, la sécurité figurait au rang des priorités de la gestion de crise, a rappelé la ministre.Mais "quand on arrive sur un territoire sinistré, qu'est-ce qu'on fait d'abord? On apporte de l'aide à celui qui est en train de mourir, à celui qui a besoin d'assistance ? Ou tout de suite, on bloque tout le territoire?", a-t-elle interrogé, assurant que la sécurité était désormais "revenue sur le territoire".
Les secours, militaires et forces de l'ordre dépêchés sur l'île atteindront le nombre de 2.000 effectifs d'ici dimanche soir, a annoncé la ministre. Après le confinement lié à José, la priorité reste de remettre en place le pont aérien et le pont maritime, pour évacuer les blessés et les plus vulnérables.
Selon les pompiers, 300 mètres cubes d'eau doivent être distribués dans la journée de dimanche. De la nourriture va également être distribuée dans différents quartiers de l'île.
"Cette histoire n'est pas une histoire politique, (...) mais une histoire de survie", a jugé le président du conseil territorial, Daniel Gibbs, en estimant que "tout ce qui devait être fait a été fait".
Des experts doivent arriver sur l'île dans la semaine à venir pour chiffrer les dégâts et le coût de la reconstruction, selon lui. Les opérateurs travaillent à rétablir au plus vite les télécommunications, toujours coupées.
La rentrée scolaire dans 3 à 6 mois
Le gouvernement doit également acheminer des "unités mobiles climatisées" pour assurer la reprise des services publics, ce qui devrait permettre d'effectuer une rentrée scolaire "d'ici trois à six mois", a-t-il estimé.Mme Girardin, qui va quitter Saint-Martin, s'est engagée à "revenir plusieurs fois sur l'île". L'île devra se transformer pour "faire face aux cyclones qui seront de plus en plus fréquents", a-t-elle estimé.