"L'État devrait à mon sens faire davantage, mieux et autrement" après le passage de l'ouragan Irma, a considéré dimanche l'ex-ministre des Outre-mer Victorin Lurel (PS), qui a estimé qu'"on aurait pu évacuer avant" les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy, lors d'un entretien sur France Inter.
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"Il faut plus de forces de sécurité, plus de moyens projetables dans les deux îles", a dit l'ancien président de la région Guadeloupe, en prenant modèle sur "ce qui a été fait dans la partie néerlandaise de l'île, avec des soldats, l'armée qui est dans tous les quartiers et qui contrôle". "Ça n'est pas le cas dans la partie française", a-t-il regretté, en appelant à l'intervention de l'armée sur les deux îles antillaises.
"Il faut des moyens, il faut de la logistique, il faut du transport" et "un bateau hôpital pour évacuer", a-t-il encore affirmé, en considérant que si l'État avait désormais "pris conscience des choses", il devait s'astreindre à "une meilleure communication".
M. Lurel, qui s'exprimait depuis Pointe-à-Pitre Guadeloupe, a par ailleurs rappelé qu'"un cyclone est prévisible", à la différence des tremblements de terre et que, dès lors, "d'aucuns pensent ici qu'on aurait pu évacuer, notamment les malades, avant le cyclone".
Un début de polémique politique est apparu à Paris après que la présidente du FN, Marine Le Pen, a dénoncé des moyens "tout à fait insuffisants", et des insulaires "obligés d'organiser leur propre défense". Patrick Karam (LR), ex-président du conseil représentatif des Français d'outre-mer, a condamné les "défaillances du gouvernement".
La gestion de la crise post #irmasaintmartin#StBarth par l'Etat doit être sérieusement améliorée et optimisée . La France peut faire mieux.
— Victorin LUREL (@VictorinLurel) 9 septembre 2017
"Il faut des moyens, de la logistique, du transport"
"On me dit qu'il y a 410 gendarmes déjà sur place, ça n'est pas ce que constate la population", a-t-il dit, en admettant qu'il ne s'agissait toutefois que de "ressentis"."Il faut des moyens, il faut de la logistique, il faut du transport" et "un bateau hôpital pour évacuer", a-t-il encore affirmé, en considérant que si l'État avait désormais "pris conscience des choses", il devait s'astreindre à "une meilleure communication".
M. Lurel, qui s'exprimait depuis Pointe-à-Pitre Guadeloupe, a par ailleurs rappelé qu'"un cyclone est prévisible", à la différence des tremblements de terre et que, dès lors, "d'aucuns pensent ici qu'on aurait pu évacuer, notamment les malades, avant le cyclone".
Polémique
"Au total, Saint-Martin et Saint-Barthélémy, c'est 50.000 personnes, on peut gérer ça, on peut gérer ça mieux", a encore dit l'ancien député de la Guadeloupe.Un début de polémique politique est apparu à Paris après que la présidente du FN, Marine Le Pen, a dénoncé des moyens "tout à fait insuffisants", et des insulaires "obligés d'organiser leur propre défense". Patrick Karam (LR), ex-président du conseil représentatif des Français d'outre-mer, a condamné les "défaillances du gouvernement".