Irma: tous les blessés graves "sortis d'affaire", selon la ministre de la Santé

La ville de Marigot à Saint-Martin après le passage d'Irma.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a assuré mercredi sur BFMTV que tous les blessés graves dénombrés à Saint-Martin et Saint-Barthélemy après l'ouragan Irma étaient "sortis d'affaire".
La ministre, qui accompagne depuis mardi le président Emmanuel Macron dans son déplacement au chevet de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin, ravagées il y a une semaine par l'ouragan Irma, s'est rendue, mercredi 13 septembre, auprès des blessés rapatriés au CHU de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.   

 

Sept blessés graves

"Il y avait sept blessés graves dont deux en urgence absolue qui ont été traités. Tous sont sortis d'affaire. On est surpris par le faible nombre de blessés graves au vu de l'impact de ce cyclone sur le bâti de Saint-Martin", a-t-elle déclaré. Ce sont "des personnes qui ont reçu des débris, des fragments, soit dans l'abdomen soit sur la tête. Une personne a reçu le toit de sa maison qui s'est effondré sur elle", a-t-elle précisé, estimant pouvoir dire "que le nombre de décès à Saint-Martin ne devrait pas s'alourdir considérablement".

Hospitalisation dans de bonnes conditions

Selon Agnès Buzyn, même si "une grande partie de l'hôpital est très endommagée", "la partie qui a été sauvée fonctionne parfaitement", "les blocs opératoires sont complètement aux normes, ainsi que le bloc obstétrical", "les équipes sont sur place (...) les femmes peuvent venir accoucher, les personnes peuvent être opérées". "Il y a 17 lits d'hospitalisation fonctionnels qui pour l'instant sont vides parce que les patients les plus graves sont rapatriés sur le CHU de Guadeloupe. Il y a de quoi hospitaliser les gens dans de très très bonnes conditions", a-t-elle ajouté.


Les médicaments

De plus, "les médecins libéraux sont en train de rouvrir leur cabinet dans les quartiers". Elle a aussi souligné que l'hôpital était "largement fourni en médicaments et antibiotiques et largement préparé à des maladies tropicales" ou liées à la consommation
d'eau non potable.

Le président Emmanuel Macron, qui devait initialement rendre visite aux blessés, ne s'est finalement pas rendu sur place. Il "a souhaité privilégier le temps passé auprès des habitants et des élus des Iles du Nord, car il y avait vraiment un impératif de les rassurer sur la volonté de l'Etat de redynamiser ces îles, les reconstruire dans des conditions qui permettent aux habitants d'avoir envie de rester", a précisé la ministre de la Santé.