Jaylen Hoard, le Martiniquais qui fait son trou en NBA

Jaylen Hoard, le 29 août 2020, sous le maillot de Portland, face aux Los Angeles Lakers
Son nom ne vous dit pas encore grand-chose ! Mais Jaylen Hoard fait son trou en NBA. D’originaire martiniquaise par sa mère, il est titulaire d’un contrat qui lui permet de passer à la G League, une sorte de réserve à la NBA, le championnat professionnel. Rencontre. 
Cette saison, Jaylen Hoard a pu en tout et pour tout, passer 103 minutes sur un parquet NBA, mais aussi apprendre, notamment dans la bulle auprès des supers stars de la ligue nord-américaine : "C’était comme si j’étais dans un rêve ! Je suis en Play-Off NBA à Disney ! ", se souvient-il.

Jaylen Hoard n'est pas encore le Français le plus connu de la NBA, mais il grimpe petit à petit les échelons. L'ancien joueur de Wake Forest a fait ses débuts dans la ligue professionnelle de basket avec les Portland Blazers. A 21 ans, il vient de disputer ses premiers play-off de NBA. De passage à Paris, Outre-mer la 1ère l'a rencontré, regardez :
 

Un rêve devenu réalité

"Cinq jours avant le départ à Orlando (lieu improvisé de play-off), mon agent m’a appelé pour me dire que je faisais bien partie de l’effectif ", explique-t-il. Face aux Lakers, le Martiniquais a connu un apprentissage en accéléré en Floride. Il a passé près de 42 minutes sur le parquet, et inscrit 14 points. Mais derrière ces chiffres, le rookie a aussi et surtout vécu des moments historiques. Lancé dans le grand bain, il a croisé le chemin des prestigieux Lebron James, Anthony Davis et autres Dwight Howard, tous des tops joueurs des « All Star » : "C’était vraiment cool de jouer contre des joueurs comme ça !".
 

La Martinique

Né d’un père américain Antwon Hoard, ancien joueur du Besançon Basket Comté Doubs (de 2003 à 2009), et d’une mère martiniquaise, Katia Hoard, ex-internationale tricolore, jaylen Hoard n’a pas grandi en Martinique mais il a l’île aux fleurs dans le cœur et dans la peau.  Son plat préféré reste le Colombo de sa mamie : "La Martinique est spéciale pour moi. Ma grand-mère habite là-bas. La nourriture est incroyable, les gens sont sympas, les paysages sont magnifiques… A la fin de ma carrière, je me vois bien m’installer".


Non drafté en juin, mais engagé par les Blazers, le Martiniquais de 2.05 mètres, sera sans contrat à la fin du mois, mais il espère intégrer pleinement une franchise NBA. Et si possible Portland.
 

Déjà sa chaîne YouTube

Il a ainsi créé sa propre chaîne YouTube il y a peu. On y consulte des mini-vidéos ou on le voit parfois avec les membres de sa famille dans des décors de rêve. Une famille très basket avec Anaïa, Elijah et Leah tous basketteurs.