Le batteur et percussionniste martiniquais Jean-Claude Montredon fête ses 50 ans de carrière avec la sortie d’un nouvel album, "Diamant H2o". Un premier opus en solo constitué de compositions originales qui s’enracinent dans l’âme du jazz caribéen.
A 67 ans, Jean-Claude Montredon n’a rien perdu de sa fougue, comme on a pu le voir récemment au légendaire club de jazz parisien le New Morning. Entouré des musiciens qui ont participé à la confection de "Diamant H2o", son premier album solo (Alain Jean-Marie, Michel Alibo, John Handelsman et Stéphane Belmondo), le batteur martiniquais, visiblement aux anges, s’est montré sous son meilleur jour pour fêter ses cinquante ans de carrière.
Une carrière prédestinée, sans doute, pour celui qui naît "rue de la Batterie" à Fort-de-France - ça ne s’invente pas - le 23 septembre 1949. Au départ, Montredon est percussionniste. C’est dès l’âge de 12 ans qu’il accompagne aux congas et aux timbales des orchestres de bals en Martinique. Il s’imprègne des sonorités bèlè, des rythmes de la mazurka, de la samba et des valses créoles.
Avec "Diamant H2o", sorti à la fin mars, Montredon a souhaité rendre hommage à son île natale et son rocher emblématique, témoin silencieux et séculaire des longues tragédies vécues durant les périodes de la traite et de l’esclavage. Dans l’album résonnent les multiples influences culturelles dont la Martinique est le carrefour, en plein mitan de la Caraïbe : biguine, jazz, mazurka, funk, etc., le « rythmicien » (comme il se définit lui-même) Jean-Claude Montredon a réussi la fusion dans des compositions uniques.
Une carrière prédestinée, sans doute, pour celui qui naît "rue de la Batterie" à Fort-de-France - ça ne s’invente pas - le 23 septembre 1949. Au départ, Montredon est percussionniste. C’est dès l’âge de 12 ans qu’il accompagne aux congas et aux timbales des orchestres de bals en Martinique. Il s’imprègne des sonorités bèlè, des rythmes de la mazurka, de la samba et des valses créoles.
Parfaite maîtrise
La pratique de la batterie vient un peu plus tard, ainsi que des rencontres décisives avec les pianistes antillais Marius Cultier et Alain Jean-Marie, entre autres, qui le sensibilisent aux univers du jazz et du funk. Sa parfaite maîtrise des percussions et de la batterie, alliée à l’unicité de son tempo, conduiront Jean-Claude Montredon auprès des plus grands du jazz de la Caraïbe, des États-Unis, d’Europe et d’Afrique : Monty Alexander, Terence Blanchard, Richard Bona, Mario Canonge, Philippe Catherine, Eddy Louis, Eugène Mona, Gonzalo Rubalcaba, Ralph Thamar, Archie Shepp et Randy Weston pour ne citer que ceux-ci…Avec "Diamant H2o", sorti à la fin mars, Montredon a souhaité rendre hommage à son île natale et son rocher emblématique, témoin silencieux et séculaire des longues tragédies vécues durant les périodes de la traite et de l’esclavage. Dans l’album résonnent les multiples influences culturelles dont la Martinique est le carrefour, en plein mitan de la Caraïbe : biguine, jazz, mazurka, funk, etc., le « rythmicien » (comme il se définit lui-même) Jean-Claude Montredon a réussi la fusion dans des compositions uniques.