Jean-Marc Mormeck, ancien champion du monde des lourds-légers et actuellement délégué interministériel à l'égalité des chances des Français d'Outre-mer, considère que les brillants résultats des Français aux JO de Rio ont offert à la boxe "un élan", qu'il se propose de "mettre en musique".
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Promoteur-organisateur samedi de la soirée "la Relève - Acte 1", à Issy-les-Moulineaux, le boxeur qui a pris sa retraite en décembre 2014, dans cette même salle, souhaite de nouveau "fidéliser un public". "Ce sport d'homme, de vie, est aimé quand il est bien fait. Il lui faut une vraie lisibilité", a expliqué à l'AFP Jean-Marc Mormeck dans son bureau de délégué interministériel à l'égalité des chances des Français d'Outre-mer, poste qu'il occupe depuis le mios de mars. "Samedi, je proposerai six combats dont deux mettant en jeu un titre WBC, fédération prestigieuse", a-t-il poursuivi.
Au programme, un championnat silver féminin super-léger en dix reprises entre la Française Myriam Dellal et la Belge Elfi Philips et un titre francophone super-moyen en douze rounds entre le Français Nadjib Mohammedi et l'Ukrainien Roman Shkapura. "Il faut revenir aux fondamentaux", poursuit-il, souhaitant éviter les pièges des fédérations au rabais ou des combats de deuxième zone."On enlève tout et on refait des fondations saines".
"J'ai signé un contrat de deux ans pour trois réunions annuelles avec Canal + et cela devrait augmenter considérablement la notoriété des boxeurs français". "Avec les organisations de Sébastien Acaries et de Malamine Koné, cela fera neuf réunions par an sur cette chaîne dont la Boxe est l'ADN", a-t-il poursuivi, souhaitant proposer "un vrai spectacle dont le résultat n'est pas connu à l'avance". "La reconnaissance ne vient que du public. Tu as des comptes à lui rendre", souligne-t-il.
En attendant, Mormeck a trouvé un point commun entre sa mission au sein du ministère des Outre-mer et celle d'organisateur de combats : "le management" est la clé du succès. Et il ne dédaigne pas le titre de "chef d'orchestre".
Au programme, un championnat silver féminin super-léger en dix reprises entre la Française Myriam Dellal et la Belge Elfi Philips et un titre francophone super-moyen en douze rounds entre le Français Nadjib Mohammedi et l'Ukrainien Roman Shkapura. "Il faut revenir aux fondamentaux", poursuit-il, souhaitant éviter les pièges des fédérations au rabais ou des combats de deuxième zone."On enlève tout et on refait des fondations saines".
"La reconnaissance ne vient que du public"
Depuis son dernier combat et sa défaite aux points face au Polonais Mateusz Masternak alors qu'il tentait de revenir au plus haut niveau en lourds-légers, "sa" catégorie, Mormeck, 44 ans, "n'a jamais lâché la boxe, s'entraînant encore de temps en temps". "La boxe pro n'est pas au beau fixe", admet-il. "Certes nous avons en France actuellement quatre champions d'Europe (Mehdi Amar, Karim Guerfi, Thomas Masson, Cédric Vitu, ndlr), mais qui les connaît ?", s'interroge-t-il."J'ai signé un contrat de deux ans pour trois réunions annuelles avec Canal + et cela devrait augmenter considérablement la notoriété des boxeurs français". "Avec les organisations de Sébastien Acaries et de Malamine Koné, cela fera neuf réunions par an sur cette chaîne dont la Boxe est l'ADN", a-t-il poursuivi, souhaitant proposer "un vrai spectacle dont le résultat n'est pas connu à l'avance". "La reconnaissance ne vient que du public. Tu as des comptes à lui rendre", souligne-t-il.
"Le management", clé du succès
Revenant sur les boxeurs olympiques français qui ont décroché six podiums dont deux médailles d'or à Rio, Mormeck les a qualifiés de "beaux champions, travailleurs, avec un bon discours fédérateur, rassembleur". "J'ai beaucoup aimé l'engagement de Souleymane Cissokho", lâche-t-il. Quant à Tony Yoka, champion olympique et champion du monde des super-lourds, "l'avenir dira quelle sera sa place chez les pro", estime Mormeck qui n'a jamais participé à des Jeux olympiques. "C'est une boxe très différente. Je n'ai pas de conseils à lui donner mais je trouve qu'il devrait rester chez lui, dans son environnement, quitte à effectuer des stages aux Etats-Unis", dit l'ancien boxeur, prêt à partager son expérience.En attendant, Mormeck a trouvé un point commun entre sa mission au sein du ministère des Outre-mer et celle d'organisateur de combats : "le management" est la clé du succès. Et il ne dédaigne pas le titre de "chef d'orchestre".