Malgré l'élimination, c’est un beau parcours qu’a réalisé Michel Bourez. Un beau retour parmi les meilleurs surfeurs mondiaux aussi. Après une blessure à la nuque au Salvador lors des championnats du monde ISA (International Surfing Association) - la France est championne du monde par Equipe tout de même! - le natif de Rurutu en Polynésie avait dû s’astreindre à rester loin des vagues pour se concentrer sur sa guérison. Peu d’entrainement donc avant le grand départ pour ces olympiades au Japon.
Des conditions difficiles au Japon
"En 2024 pour les JO de Paris, ce sera différent, on sera dans notre jardin, chez nous avec nos conditions de glisse", prévoit le surfer polynésien. Pour le dire simplement, l’entrée du surf dans les jeux olympiques ne marquera pas les esprits, compte-tenu des conditions de surf proposées lors des trois jours de compétition.
Une organisation pressée par le Covid-19 ou tout simplement pressée d’en finir ? Difficile à dire, mais les critiques fusaient largement au sein des medias présents, notamment la presse spécialisée en surf.
Fin de la bulle sanitaire
"Sur d’autres compétitions, on attendrait un peu que les conditions s’améliorent", souffle un cadre de la fédération française à la 1ère. Il est vrai que la "waiting period", temps d’attente possible pour lancer la compétition selon les conditions météo, était programmée jusqu’au 1er Août. Qu’à cela ne tienne, la dernière chance de médaille française dans ces premiers JO de surf s’est envolée avec la sortie de Michel Bourez de la compétition.
Les quatre français, vont maintenant pouvoir profiter un peu de l’ambiance de ces Jeux en se rendant au village olympique, eux qui avaient choisi de ne pas participer à la cérémonie d’ouverture pour préserver leur bulle sanitaire.
Nouvel objectif : rencontrer Teddy Riner
"Nous n’avons fait que le trajet hotel-plage, plage-hotel depuis notre arrivée, nous allons enfin aller au village voir les autres athlètes français, et peut-être Teddy Riner ! Je suis un fan !", confie avec un grand sourire Michel Bourez à la fin de l'interview.
Le surf pour la France c’est fini, mais en effet d’autres athlètes tricolores et d’autres sports sont au menu de ces Jeux ! Pour les Français c’est retour à la compétition professionnelle avec une étape au Mexique avant Teahupoo à Tahiti à la fin du mois d'août, avec cette fois-ci - soyons chauvins - une vague française bien plus belle à surfer comme à regarder !