C’est assez rare pour être souligné. Deux antillais sont membres de l’équipe de France de bobsleigh. Dorian Hauterville et Yannis Pujar participeront en février aux Jeux Olympiques d’hiver de Pyeonchang en Corée du sud. Une première pour les deux athlètes.
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Enfants, ils rêvaient de participer à des jeux olympiques d’été. Dorian Hauterville visait le football ou l’athlétisme. Yannis Pujar l’athlétisme. Le destin en a décidé autrement. En février, les deux Antillais participeront aux JO d’hiver dans une discipline qu’ils n’auraient pas imaginé : le bobsleigh.
Le bobsleigh est rentré tardivement dans leur vie. En 2014, Yannis Pujar, auréolé d’un titre de champion de France de lancer du disque, est repéré par la direction technique nationale de bobsleigh. L’équipe de France a besoin de sang neuf après les JO de Sotchi.
Deux ans plus tard, Dorian Hauterville, lui aussi athlète, spécialiste du 100 mètres, réussit les tests de détection. Les entraîneurs sont venus les chercher car « les athlètes ont des qualités, la vitesse et l’explosivité. En bobsleigh, il faut courir vite avec une charge lourde », explique à La1ère Yannis Pujar.
Le bobsleigh pèse 240 kilogrammes. « Moi je suis le « breakman » c’est-à-dire, celui qui freine. "Quatrième et dernier membre de l’équipe à rentrer dans le bobsleigh, je suis celui qui court le plus", complète Dorian Hauterville, vice-champion de France Espoirs en 4x100 mètres en 2012.
« Je suis tout content, c’est un rêve de gosse d’aller aux JO. J’ai hâte. Je suis fier de représenter la France, en particulier la Guadeloupe et la Martinique. C’est une fierté supplémentaire », nous confie Dorian Hauterville, dont la mère est originaire de Morne-à-l’eau et le père de Sainte-Marie.
Malgré son poste de remplaçant, son co-équipier est également satisfait. Yannis Pujar vient juste de se rétablir d’une blessure aux muscles ischio-jambiers. « Vu la période difficile que j’ai passé, c’est un soulagement. C’est beaucoup d’investissement. J’ai pris un peu de temps pour digérer, ça fait plaisir », livre l’Antillais dont la mère vient du Gosier en Guadeloupe et le père du Vauclin en Martinique.
Face aux meilleures nations, l’Allemagne et le Canada notamment, l’équipe de France vise « les meilleures places, les 10 premières et pourquoi pas le podium. »
Dimanche 4 février, Dorian Hauterville et Yannis Pujar décolleront pour Pyeonchang en Corée du sud. Direction les 23ème JO d’hiver qui se dérouleront du 9 au 25 février 2018.
Sans aucun doute, leurs amis des clubs de Décines Meyzieu Athlétisme pour Dorian et Nice Côte d’Azur athlétisme (NCAA) pour Yannis seront devant leur écran pour suivre leurs épreuves les 24 et 25 février prochains.
- Georges Ravier, remplaçant aux JO de Nagano en 1998
- Michel André, un Guadeloupéen aux JO de Salt Lake City en 2002
- Philippe Paviot, aux JO de Salt Lake City en 2002
On ne choisit pas le bobsleigh, c’est le bobsleigh qui vient à nous
Le bobsleigh est rentré tardivement dans leur vie. En 2014, Yannis Pujar, auréolé d’un titre de champion de France de lancer du disque, est repéré par la direction technique nationale de bobsleigh. L’équipe de France a besoin de sang neuf après les JO de Sotchi.
Deux ans plus tard, Dorian Hauterville, lui aussi athlète, spécialiste du 100 mètres, réussit les tests de détection. Les entraîneurs sont venus les chercher car « les athlètes ont des qualités, la vitesse et l’explosivité. En bobsleigh, il faut courir vite avec une charge lourde », explique à La1ère Yannis Pujar.
Le bobsleigh pèse 240 kilogrammes. « Moi je suis le « breakman » c’est-à-dire, celui qui freine. "Quatrième et dernier membre de l’équipe à rentrer dans le bobsleigh, je suis celui qui court le plus", complète Dorian Hauterville, vice-champion de France Espoirs en 4x100 mètres en 2012.
L'un titulaire, l'autre remplaçant
A 27 ans, Dorian Hauterville est membre titulaire de l’équipe de France de bobsleigh. A 25 ans, Yannis sera remplaçant du « bob à 4 ». Pour préparer leurs premiers JO, ils ont alterné différentes séances d’entraînements. Musculation et travail sur les pistes d’athlétisme en France, puis stages de bobsleigh une semaine par mois en Italie, sur la piste d’entraînement des JO de Turin.« Je suis tout content, c’est un rêve de gosse d’aller aux JO. J’ai hâte. Je suis fier de représenter la France, en particulier la Guadeloupe et la Martinique. C’est une fierté supplémentaire », nous confie Dorian Hauterville, dont la mère est originaire de Morne-à-l’eau et le père de Sainte-Marie.
Malgré son poste de remplaçant, son co-équipier est également satisfait. Yannis Pujar vient juste de se rétablir d’une blessure aux muscles ischio-jambiers. « Vu la période difficile que j’ai passé, c’est un soulagement. C’est beaucoup d’investissement. J’ai pris un peu de temps pour digérer, ça fait plaisir », livre l’Antillais dont la mère vient du Gosier en Guadeloupe et le père du Vauclin en Martinique.
Top 10 mondial
Durant la saison, l’équipe de France s’est classée dans le top 10 mondial à deux reprises. Des minima imposés par la fédération française des sports de glace pour se qualifier aux jeux olympiques.Face aux meilleures nations, l’Allemagne et le Canada notamment, l’équipe de France vise « les meilleures places, les 10 premières et pourquoi pas le podium. »
Dimanche 4 février, Dorian Hauterville et Yannis Pujar décolleront pour Pyeonchang en Corée du sud. Direction les 23ème JO d’hiver qui se dérouleront du 9 au 25 février 2018.
Sans aucun doute, leurs amis des clubs de Décines Meyzieu Athlétisme pour Dorian et Nice Côte d’Azur athlétisme (NCAA) pour Yannis seront devant leur écran pour suivre leurs épreuves les 24 et 25 février prochains.
Des Antillais ont déjà participé à des JO d’hiver en bobsleigh
- Claude Dasse, aux JO d’Albertville en 1992 et Lillehammer en 1994 en bobsleigh à deux et à quatre- Georges Ravier, remplaçant aux JO de Nagano en 1998
- Michel André, un Guadeloupéen aux JO de Salt Lake City en 2002
- Philippe Paviot, aux JO de Salt Lake City en 2002