Hockeyeur professionnel dans une première vie, Joël Haran est désormais boulanger et homme d'affaires. Le Saint-Pierrais s’est lancé le défi de séduire les papilles parisiennes. Après avoir dirigé trois établissements en Corse, il s'est installé dans la capitale il y a 8 mois. Portrait.
Joël est dans le métier depuis 15 ans, mais rien ne le prédestinait à devenir boulanger. Plus jeune, il évolue même en ligue professionnelle de hockey sur glace. "Le hockey c'était ma vie à l'époque, j'adorais ça. J’ai commencé à patiner à 3 ans et demi avec mon père comme beaucoup de Saint-Pierrais."
Compétiteur dans l’âme, il brigue aujourd’hui celui de la baguette parisienne 2017. Car, depuis 8 mois, c’est dans la capitale qu’il travaille six jours sur sept avec sa femme Nadia Karini. Ex-cadre dans l’aéronautique, elle a tout quitté pour suivre les aventures de son boulanger de mari.
Même si Joël s'est éloigné de Saint-Pierre et Miquelon, il y a plus de 20 ans, ses yeux brillent encore à l'évocation de son archipel natal. Il aimerait, un jour, proposer une spécialité aux plates-bières, ces baies sauvages de Saint-Pierre. "Si je trouve les moyens d'en faire venir, les produits à la plate-bière, ce serait vraiment identitaire, ce serait top!"
En attendant, environ 1200 personnes franchissent quotidiennement la porte de sa boulangerie. Les clients disent même de lui qu'il a redonné une âme à ce quartier parisien. Regardez leur reportage de Sabine Mussy et Véronique Urtizbéréa :
Des patins au pétrin
Après avoir chaussé les patins à Morzine, Valencienne, Anglet puis Rennes, le natif de Saint-Pierre et Miquelon décide de poser ses valises en Corse, en 1998. Il troque alors son équipement de hockey pour un tablier de boulanger. Joël Haran remporte même le Prix de la baguette corse en 2015.Compétiteur dans l’âme, il brigue aujourd’hui celui de la baguette parisienne 2017. Car, depuis 8 mois, c’est dans la capitale qu’il travaille six jours sur sept avec sa femme Nadia Karini. Ex-cadre dans l’aéronautique, elle a tout quitté pour suivre les aventures de son boulanger de mari.
Même si Joël s'est éloigné de Saint-Pierre et Miquelon, il y a plus de 20 ans, ses yeux brillent encore à l'évocation de son archipel natal. Il aimerait, un jour, proposer une spécialité aux plates-bières, ces baies sauvages de Saint-Pierre. "Si je trouve les moyens d'en faire venir, les produits à la plate-bière, ce serait vraiment identitaire, ce serait top!"
En attendant, environ 1200 personnes franchissent quotidiennement la porte de sa boulangerie. Les clients disent même de lui qu'il a redonné une âme à ce quartier parisien. Regardez leur reportage de Sabine Mussy et Véronique Urtizbéréa :