Ils viennent de Nouvelle-Calédonie, de La Réunion, de Guadeloupe ou encore de Polynésie française, et tous se sont donné rendez-vous au Portugal, pour célébrer leur foi. Malgré une météo pas très clémente, la motivation des pèlerins est inébranlable. Entre moments de partage et d’échanges sur les saintes écritures, les milliers de jeunes ultramarins présents profitent du moment pour mieux se connaître.
Passé le temps d’adaptation et de découverte, ils ont pu apercevoir le souverain pontife, le Pape François, mardi. "Ça a été un moment rempli d’émotion pour eux. […] Certains ont même pleuré quand ils l’ont vu. Ça démontre à quel point ils sont contents d’être présents ici [Lisbonne au Portugal, NDLR] ", déclare Boniface Tehei, le responsable du groupe de la Polynésie. Accueilli en grande pompe par les différentes délégations, le Pape a pu constater sa cote de sympathie toujours aussi élevée quelles que soient les générations.
"Le but est de ramener le Christ au centre de leur vie"
Les journées mondiales de la jeunesse sont souvent le moment pour les nombreux participants de conforter leurs convictions. "Le but est de ramener le Christ au centre leur vie. […] Nous voulons qu’ils rencontrent d’autres jeunes, et qu’ils voient qu’ils ne sont pas seuls à avoir cette foi", annonce Boniface Tehei de la Polynésie.
Du côté de la délégation guadeloupéenne, les jeunes présents veulent s’affirmer et montrer qu’eux aussi peuvent avoir une vision sur la religion. "Quand on regarde tous les jeunes qui sont présents, cela affirme notre volonté de se rassembler, de faire qu’une seule et même église", déclare Serena Regelan.
Le programme des différentes délégations s'annonce encore chargé, avec un chemin de croix prévu, puis une veillée papale le samedi. Dimanche, pour la dernière journée, les jeunes participeront à une messe de clôture avant de connaître le lieu des prochaines journées mondiales de la Jeunesse.