"C'est tout un travail où j'apprends à dire stop, maintenant c'est moi d'abord c'est pas toi d'abord et puis après on verra. Avant c'était tout à l'envers, trop d'empathie tue l'empathie", Katia décide de grandir en pensant à elle, à se faire plaisir. Ce changement radical dans sa vie privée et professionnelle lui permet de voir le monde autrement.
"Il faut aller au bout des choses. Dans la vie quand tu commences quelque chose, il faut aller jusqu'au bout", le cheminement entamé par la Guadeloupéenne passe aussi par la case Afrique, le continent de son père qu'elle n'a jamais connu. Au cours d'un périple qui la mène en Ethiopie, au Gabon et au Cameroun elle réalise qu'il lui manquait ce contact avec la terre de ses ancêtres. Elle s'y sent bien même si la découverte du Bénin, le pays de ce père trop tôt disparu, sera pour plus tard lorsqu'elle pourra s'y sentir en sécurité.
"Avant de travailler dans le bien-être, j'étais commerciale. Je pouvais tout vendre mais il me manquait le côté humain", une humanité qu'elle découvre dans les soins du corps et les massages d'une de ses amies aux Antilles. C'est le déclic, Katia franchit le pas et monte sa société de bien-être en auto-entrepreneure, nous sommes en 2017.
Aujourd'hui Katia continue son cheminement vers la liberté avec des rêves plein la tête. Elle a pour but d'étendre une chaine de sociétés de bien-être jusqu'en Afrique et aux Antilles.