Un jeune Polynésien atteint de très graves difficultés respiratoires a été opéré avec succès il y a quelques jours à l'hôpital Marie Lannelongue au Plessis-Robinson dans les Hauts-de-Seine. A son arrivée à Paris au mois d'octobre dernier, son pronostic vital était engagé.
Il y a deux mois, Kevin Teaue a été évacué d'urgence de Tahiti vers l'hôpital Foch à Suresnes en région parisienne. "Il est arrivé dans un état d’insuffisance respiratoire terminal, il ne pouvait plus faire aucun effort, il avait un poumon gauche détruit qui fonctionnait à zéro pour cent et un poumon droit qui ne permettait pas une oxygénation correcte de son corps", indique le professeur Fabre (photo ci-dessous), chirurgien cardio-thoracique à l'hôpital Marie Lannelongue au Plessis-Robinson.
Après une batterie d'examens et des semaines d'angoisses pour le jeune patient, les médecins des hôpitaux Foch à Suresnes, Georges Pompidou à Paris et Marie Lannelongue au Plessis-Robinson s'accordent sur le traitement à adopter. La décision est prise de renoncer à une transplantation coeur-poumon pour privilégier un traitement dit "conservateur".
L'opération va durer onze heures et nécessitera une intervention combinée. Une équipe de chirurgiens cardiaques pédiatriques s'est attachée a modifier les anomalies sur le cœur et les poumons et une deuxième est intervenue pour retirer son poumon gauche détruit qui ne fonctionnait plus. "C’est la première fois qu’on fait cette intervention combiné et donc c’est un cas à part, inédit", affirme le professeur Fabre.
Douze jours seulement après cette intervention chirurgicale délicate, Kevin est sorti de l'hôpital. Il est guéri. II n’a qu’un seul poumon mais celui qui lui reste a pris une importance majeure puisqu’il a pris le dessus sur celui qui ne fonctionnait pas. "Quand j’étais à la réanimation le premier truc que je voulais voir c’était le souffle, comment je respirais, est-ce que ça a changé et oui ça a changé je respire mieux qu’avant." Kevin est conscient qu'il revient de loin et mesure ce qu'il doit aux équipes de chirurgiens.
Inutile de chercher longtemps dans les longs couloirs de l'hôpital Marie Lannelongue pour trouver Kevin. Il suffit de tendre l'oreille pour entendre résonner sa guitare. La joie de vivre et le sourire du jeune homme sont particulièrement communicatifs. Alors que sa vie était suspendue aux décisions des chirurgiens, Kevin n'a jamais laissé paraître le moindre signe de désespoir. Au contraire. Le jeune homme n'a eu de cesse d'animer le service avec sa guitare pour apporter un peu de réconfort aux jeunes patients, comme ce jour où il a rendu hommage à Johnny Hallyday dans la salle de jeu, sous le regard des enfants malades et du personnel médical. Regardez :
Après une batterie d'examens et des semaines d'angoisses pour le jeune patient, les médecins des hôpitaux Foch à Suresnes, Georges Pompidou à Paris et Marie Lannelongue au Plessis-Robinson s'accordent sur le traitement à adopter. La décision est prise de renoncer à une transplantation coeur-poumon pour privilégier un traitement dit "conservateur".
"Nous avons fait le choix de garder ses organes et de les modifier pour qu'il n'ait pas besoin de traitement car la greffe nécessite un traitement immunosuppresseur qui entraîne de nombreuses complications" (professeur Dominique Fabre).
L'opération va durer onze heures et nécessitera une intervention combinée. Une équipe de chirurgiens cardiaques pédiatriques s'est attachée a modifier les anomalies sur le cœur et les poumons et une deuxième est intervenue pour retirer son poumon gauche détruit qui ne fonctionnait plus. "C’est la première fois qu’on fait cette intervention combiné et donc c’est un cas à part, inédit", affirme le professeur Fabre.
"C'est un cadeau de Noël"
Douze jours seulement après cette intervention chirurgicale délicate, Kevin est sorti de l'hôpital. Il est guéri. II n’a qu’un seul poumon mais celui qui lui reste a pris une importance majeure puisqu’il a pris le dessus sur celui qui ne fonctionnait pas. "Quand j’étais à la réanimation le premier truc que je voulais voir c’était le souffle, comment je respirais, est-ce que ça a changé et oui ça a changé je respire mieux qu’avant." Kevin est conscient qu'il revient de loin et mesure ce qu'il doit aux équipes de chirurgiens.
Je les remercie du fond du coeur, c'est un cadeau de Noël
Un garçon attachant
Inutile de chercher longtemps dans les longs couloirs de l'hôpital Marie Lannelongue pour trouver Kevin. Il suffit de tendre l'oreille pour entendre résonner sa guitare. La joie de vivre et le sourire du jeune homme sont particulièrement communicatifs. Alors que sa vie était suspendue aux décisions des chirurgiens, Kevin n'a jamais laissé paraître le moindre signe de désespoir. Au contraire. Le jeune homme n'a eu de cesse d'animer le service avec sa guitare pour apporter un peu de réconfort aux jeunes patients, comme ce jour où il a rendu hommage à Johnny Hallyday dans la salle de jeu, sous le regard des enfants malades et du personnel médical. Regardez :
Rester ou repartir ?
Désormais en pleine forme, Kevin s'interroge sur son avenir. "J’aimerais bien retourner le plus tôt possible en Polynésie pour voir ma famille et mes amis mais j’ai aussi un objectif en ce moment, c’est de poursuivre mes études dans ma spécialité, l'électro-technique, et peut-être même continuer pour faire des études de droits." Le professeur Fabre lui souhaite pour sa part de pouvoir "aller surfer un peu les belles vagues, il y a ce qu’il faut là-bas à Tahiti."