Le gouvernement a décidé samedi 2 mai, au cours d'un Conseil des ministres, la prolongation pour deux mois, jusqu'au 24 juillet, de l'état d'urgence sanitaire en France pour lutter contre la pandémie de coronavirus, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran.
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Entré en vigueur le 24 mars, l'état d'urgence sanitaire est prolongé car sa levée le 23 mai "serait prématurée", "les risques de reprise épidémique" étant "avérés en cas d'interruption soudaine des mesures en cours", indique le projet de loi.
"Nous allons devoir vivre pour un temps avec le virus", a-t-il souligné. "Apprendre à vivre avec le virus, voilà l'enjeu des prochains mois", a renchéri le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, à l'issue du Conseil des ministres qui s'est tenu durant plus de deux heures à l'Elysée.
Elles ne s'appliqueront "qu'aux personnes entrant sur le territoire national ou arrivant dans un territoire d'Outre-mer" ou en Corse.
Des quatorzaines contrôlées sont déjà en vigueur depuis la mi-avril dans les territoires d'Outre-mer, pour les personnes en provenance de l'Hexagone.
Le coronavirus a tué depuis le 1er mars 24.594 personnes en France, dont 218 au cours des dernières 24 heures. La tension dans les services de réanimation s'est encore un peu allégée avec 141 personnes en moins, a fait valoir le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.
Dans les Outre-mer depuis l'apparition du virus, 1600 cas avérés ont été dénombrés dans neuf territoires. On comptabilise également 36 décès.
Le projet de loi devrait être discuté par les sénateurs à partir de lundi après-midi, puis par les députés, probablement à partir du lendemain, a précisé la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
"Vivre avec le virus"
Le texte, qui comporte sept articles, vise à "conforter le cadre juridique" et l'"élargir" pour "y intégrer les enjeux du déconfinement", qui doit débuter le 11 mai, a précisé Olivier Véran."Nous allons devoir vivre pour un temps avec le virus", a-t-il souligné. "Apprendre à vivre avec le virus, voilà l'enjeu des prochains mois", a renchéri le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, à l'issue du Conseil des ministres qui s'est tenu durant plus de deux heures à l'Elysée.
Quarantaine à l'arrivée sur le territoire
Le texte prévoit que la mise en quarantaine et le placement à l'isolement, afin de lutter contre la propagation du virus, pourront intervenir "lors de l'arrivée sur le territoire national". "Les mesures individuelles de placement sont prises par le représentant de l'Etat, sur proposition du directeur général de l'Agence régionale de santé et après constatation médicale de l'infection de la personne concernée", précise-t-il.Elles ne s'appliqueront "qu'aux personnes entrant sur le territoire national ou arrivant dans un territoire d'Outre-mer" ou en Corse.
Des quatorzaines contrôlées sont déjà en vigueur depuis la mi-avril dans les territoires d'Outre-mer, pour les personnes en provenance de l'Hexagone.
Le coronavirus a tué depuis le 1er mars 24.594 personnes en France, dont 218 au cours des dernières 24 heures. La tension dans les services de réanimation s'est encore un peu allégée avec 141 personnes en moins, a fait valoir le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.
Dans les Outre-mer depuis l'apparition du virus, 1600 cas avérés ont été dénombrés dans neuf territoires. On comptabilise également 36 décès.
Le projet de loi devrait être discuté par les sénateurs à partir de lundi après-midi, puis par les députés, probablement à partir du lendemain, a précisé la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.