A-t-on vraiment besoin d'inscrire l'interruption volontaire de grossesse dans la constitution ?
Il est important que ce soit gravé dans l'institution. On est dans une montée du facisme. On est dans un recul en arrière avec une montée du masculinisme, une montée de la lutte contre les droits des femmes. On le constate tous les jours.
George Arnauld, association Culture égalité
"Si ce n'est pas surveillé, et vu que le droit n'a pas été inscrit dans la constitution. Je pense qu'il est tout à fait possible qu'en France, on nous le retire, en tout cas." ajoute une jeune Martiniquaise.
S'agit-il de rassurer les féministes ou faire preuve de prudence us égard à ce qui se passe aux États-Unis.
Le droit des femmes à disposer de leur corps a toujours, et est régulièrement remis en question. Aux Etats-Unis que l'on peut considéré plutôt comme un pays libéral, il y a une Cour suprême qui a décidé qu'une décision de justice interdisant l'avortement était valide. Ce qui a ouvert la porte à l'interdiction d'avortement, même pour viol, même pour inceste, de toutes les femmes de certains Etats américains.
Béatrice Bellay, première secrétaire de la Fédération socialiste de Martinique
De 1975 à aujourd'hui, la loi Veil continue de faire débat.
"Avant tout, c'est aux femmes de décider. C'est à la personne concernée de décider si elle le garde ou si elle ne le garde pas. Ce ne sont pas des gens externes à la situation qui doivent décider." précise un Martiniquais.
"En vrai, les femmes ont le droit d'avorter. Si elles ne veulent pas d'enfants, elles en ont le droit. Elles sont protégées par la loi." déclare un jeune homme.
L'IVG dans la constitution ou pas ? Réponse la semaine prochaine.
Un reportage d'Irène Emonides et Morgan Garnier de Martinique la 1ère.