Le Conseil d'Etat examinait ce vendredi 3 avril la demande du ministère de la Santé et du CHU de Guadeloupe d'annuler la décision du tribunal administratif de Guadeloupe à propos des tests de dépistage et du traitement à la chloroquine. La décision sera rendue demain, samedi.
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Le Conseil d'Etat se donne 24 heures pour rendre son ordonnance à l'issue de l'examen en séance publique de la requête conjointe du ministre de la Santé et du CHU de Guadeloupe. Ces derniers ont saisi le Conseil d'Etat pour lui demander d'annuler la décision du tribunal administratif de Guadeloupe.
A la suite de cette décision du tribunal administratif, le CHU de Guadeloupe ainsi que le ministre des Solidarités et de la Santé ont saisi le Conseil d'Etat pour réclamer l'annulation de cette ordonnance rendue par le tribunal administratif.
Serge Massau, journaliste à Outre-mer la 1ère a assisté à l'audience :
L'avocat du CHU de Guadeloupe, Maitre Le Prado, explique qu'il n'y a pas eu de carences de la part du CHU ou de l'ARS. Ecoutez le :
Après avoir entendu les arguments des avocats des différents protagonistes de ce dossier, l'ordonnance du Conseil d'Etat sera donc rendue samedi 4 avril.
Rappel des faits
Saisi par le syndicat UGTG, le 28 mars dernier le tribunal administratif de Guadeloupe a enjoint le CHU de Guadeloupe et l'ARS de passer commande de traitement à l’hydroxychloroquine et l’azythromycine contre le coronavirus et de tests de dépistage, "le tout en nombre suffisant pour couvrir les besoins présents et à venir de la population de l’archipel Guadeloupéen".A la suite de cette décision du tribunal administratif, le CHU de Guadeloupe ainsi que le ministre des Solidarités et de la Santé ont saisi le Conseil d'Etat pour réclamer l'annulation de cette ordonnance rendue par le tribunal administratif.
Serge Massau, journaliste à Outre-mer la 1ère a assisté à l'audience :
Serge Massau
L'avocat du CHU de Guadeloupe, Maitre Le Prado, explique qu'il n'y a pas eu de carences de la part du CHU ou de l'ARS. Ecoutez le :
Maitre le prado
Après avoir entendu les arguments des avocats des différents protagonistes de ce dossier, l'ordonnance du Conseil d'Etat sera donc rendue samedi 4 avril.