La biosécurité aux frontières pour lutter contre les espèces invasives [Planète Outre-mer]

A Ouvéa, panneau d'information de lutte contre le rat noir
Rat, chat sauvage, poisson lion, miconia, varroa, la liste des espèces exotiques envahissantes est longue. Elles sont parmi les principales menaces de la biodiversité Outre-mer. Les protocoles de biosécurité mis en place se concentrent sur les sites stratégiques comme aéroports et ports.
Mieux vaut prévenir que guérir. Pour éviter l’invasion de certaines espèces particulièrement toxiques, dans la plupart des îles de l’outre-mer Français, il existe des mesures de biosécurité. Que cela soit par bateau ou par avion, denrées alimentaires, plantes, animaux ou matériel agricole doivent être déclarés. Leur importation est limitée, parfois même interdite. Insectes, parasites, maladies ou espèces invasives sont le cauchemar des services sanitaires.

La biosécurité Outre-mer


Le rat noir est présent jusque dans les TAAF, les Terres Australes et Antarctiques Françaises. Seules 2 îles de l’Outre-mer Français sont épargnées : Ua Uka aux Marquises et Ouvéa en Nouvelle-Calédonie. L’Association pour la Sauvegarde de la Biodiversité d’Ouvéa, l’ASBO, fait tout pour éviter l’invasion du rat noir. Elle a donc mis en place un programme spécifique de biosécurité. Des pièges avec des appâts empoisonnés sont disposés tout le long du quai où les bateaux déchargent leurs marchandises. La construction d'un nouveau quai qui permettrait aux bateaux d'accoster plus facilement les inquiète.
Le rat est également à l’origine de la leptospirose, une maladie qui peut être mortelle chez l’homme.