Le tribunal de Paris doit statuer sur la diffusion de la photo du corps sans vie d'Océane. Cette jeune Martiniquaise de 17 ans s'est suicidée en mars 2018, en se couchant sur des voies ferrées en région parisienne. La justice doit examiner le préjudice subi par la famille.
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Le tribunal de Paris s'est penché ce lundi 21 septembre sur le préjudice subi par la famille d'Océane. Ses proches n'oubliront jamais la double peine qu'ils ont ressentie. Le 8 mars 2018, Océane, 17 ans, originaire de la Martinique s'est suicidée. La jeune fille s'est couchée sur les voies du RER en gare d'Evry-Courcouronnes. La jeune femme était rongée par la honte d’avoir été escroquée par son petit ami. Ce dernier lui avait volé des chèques. Quand elle est passée à l'acte, un jeune homme de 20 ans, présent sur les lieux, a pris un photo de sa dépouille. Il l'a alors diffusé sur le réseau social Snapchat.
L’image est arrivée rapidement sous les yeux des proches de la jeune fille. Ils ont décidé de porter plainte. L'auteur de la photo avait alors appelé la soeur de la victime pour s'excuser de son geste. Il avait écopé d'un rappel à la loi.
Ce lundi 21 septembre, l’affaire est examinée au civil. La décision sera rendue le 28 octobre prochain. Au-delà des sanctions pénales ou financières, la famille d’Océane souhaite dénoncer la diffusion de ce genre de photos sur les réseaux sociaux. D’ailleurs une association baptisée « prévention Océane » a été créée dans ce but par la grande sœur de l’adolescente.
Quant à l’ex-petit ami d’Océane, il a écopé en octobre 2019 d’un an de prison avec sursis pour les faits d’escroquerie.
Une photo insoutenable
L’image est arrivée rapidement sous les yeux des proches de la jeune fille. Ils ont décidé de porter plainte. L'auteur de la photo avait alors appelé la soeur de la victime pour s'excuser de son geste. Il avait écopé d'un rappel à la loi. Ce lundi 21 septembre, l’affaire est examinée au civil. La décision sera rendue le 28 octobre prochain. Au-delà des sanctions pénales ou financières, la famille d’Océane souhaite dénoncer la diffusion de ce genre de photos sur les réseaux sociaux. D’ailleurs une association baptisée « prévention Océane » a été créée dans ce but par la grande sœur de l’adolescente.
Quant à l’ex-petit ami d’Océane, il a écopé en octobre 2019 d’un an de prison avec sursis pour les faits d’escroquerie.