La Place a ouvert ses portes dans le centre de la capitale mercredi soir. Dirigé par le Guadeloupéen Jean-Marc Mougeot et présidé par la créatrice de mode Agnès B. La Place se veut un lieu de vie, de partage et de travail, du hip-hop au street art.
Ils en avaient longtemps rêvé, c'est désormais chose faite : "La Place", le premier centre français entièrement consacré au hip-hop et aux cultures urbaines vient d'ouvrir ses portes à Paris. Une belle victoire pour la Ville de Paris et le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, cofondateur du projet, dont Jean-Marc Mougeot, Lyonnais d'origine guadeloupéenne, est devenu le directeur artistique. L'ancien danseur, responsable du festival L'Original à Lyon, veut créer un "des lieux les plus novateurs de Paris".
Sur 1400 m², 8 studios, 2 salles de concert, un atelier d'arts graphiques et un espace entrepreneurial pour promouvoir le mouvement. "C'est une véritable boîte à outils pour la création et la diffusion des disciplines du hip-hop, de la danse à la musique, le graffiti, le beatbox, les DJs…", se félicitent en chœur "J-M" et Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris qui avait lancé l'idée en 2009.
Marguerite arbore elle aussi un grand sourire. "C'est génial de passer de la rue à un endroit aussi bien équipé. C'est une forme de reconnaissance. Désormais, il va falloir investir cet espace, lui donner cette âme propre à la culture hip-hop", s'exclame la danseuse. En constatant le nombre de personnes présentes dans les lieux, peu de doutes sont permis.
C'est justement l'ambition du centre culturel : un espace de création pour tous. Des artistes pourront présenter leur projet, plusieurs seront sélectionnés et soutenus par la structure, le matériel mis à disposition. 14 personnes seront présentes pour les accompagner.
Regardez le reportage de France Ô / La1ere :
"Le hip-hop existait sans le centre, il existera avec maintenant. Pour nous, il n'y avait pas de lieu de rencontre régulier de cette dimension", poursuit Jean-Marc Mougeot.
Sidney, l'animateur de H.I.P.H.O.P, émission très populaire dans les années 80 de conclure. "C'est une victoire. C'est bien qu'il y a ait cet endroit-là, pour montrer que le hip-hop n'est pas mort". Bien au contraire.
Portes ouvertes prévues ce samedi :
Sur 1400 m², 8 studios, 2 salles de concert, un atelier d'arts graphiques et un espace entrepreneurial pour promouvoir le mouvement. "C'est une véritable boîte à outils pour la création et la diffusion des disciplines du hip-hop, de la danse à la musique, le graffiti, le beatbox, les DJs…", se félicitent en chœur "J-M" et Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris qui avait lancé l'idée en 2009.
"Une forme de reconnaissance"
Artistes comme visiteurs sont aux anges. "Tout de suite, je me sens dans mon élément. Il y a 30 ans, c'était vu comme une culture de voyou. C'est un très beau lieu. J'ai commencé en dansant à La Défense ou Châtelet. Il y a tout ce qu'il faut pour nous aider à progresser", se réjouit John, danseur et graffeur en découvrant la salle de street-art.Marguerite arbore elle aussi un grand sourire. "C'est génial de passer de la rue à un endroit aussi bien équipé. C'est une forme de reconnaissance. Désormais, il va falloir investir cet espace, lui donner cette âme propre à la culture hip-hop", s'exclame la danseuse. En constatant le nombre de personnes présentes dans les lieux, peu de doutes sont permis.
Un espace de création pour tous
Pour le DJ Cut Killer, "La Place est un truc de malade, un endroit très intéressant pour la jeune génération, les débutants comme les professionnels. Ce qui me plaît, c'est que les différentes disciplines du hip-hop sont représentées".C'est justement l'ambition du centre culturel : un espace de création pour tous. Des artistes pourront présenter leur projet, plusieurs seront sélectionnés et soutenus par la structure, le matériel mis à disposition. 14 personnes seront présentes pour les accompagner.
Regardez le reportage de France Ô / La1ere :
Vers une institutionnalisation du hip-hop ?
Avec "La Place", le hip-hop, mouvement contestataire né au début des années 70 dans les ghettos américains, risque-t-il de s'institutionnaliser, au risque de perdre son identité ? Pas à en croire les fondateurs."Certes, il y a la reconnaissance institutionnelle. Mais il y a une indépendance totale aux artistes et à la programmation". Bruno Julliard
"Le hip-hop existait sans le centre, il existera avec maintenant. Pour nous, il n'y avait pas de lieu de rencontre régulier de cette dimension", poursuit Jean-Marc Mougeot.
Sidney, l'animateur de H.I.P.H.O.P, émission très populaire dans les années 80 de conclure. "C'est une victoire. C'est bien qu'il y a ait cet endroit-là, pour montrer que le hip-hop n'est pas mort". Bien au contraire.
Portes ouvertes prévues ce samedi :